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 « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam

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Liam A. Campbell
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Liam A. Campbell

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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Fév - 19:09

Elle rompit le baiser à mon grand regret. J'aurais pourtant eu envie de ne plus jamais la lâcher. « On devrait peut-être… » Elle avait l'air presque gêné. Je pouvais entendre les battements de son cœur accélérer considérablement. Les miens n'existaient évidemment plus depuis bien longtemps. Je n'avais plus de cœur, il était mort et ne pouvait pas renaitre. J'étais destiné à vivre ainsi pour l'éternité, sans cœur, sans sentiments, sans la moindre émotion. On m'avait répété ca presque toute ma vie, enfin les vampires me l'avaient dit. Et je les croyais bien évidemment. Mais maintenant je sais qu'ils avaient tort, sur toute la ligne. Car même si mon cœur était bel et bien mort, moi je ne l'étais pas. Cette jeune femme postée juste devant moi en été une belle preuve.

« Peut être..? Ou peut être pas »

Je lui adressais un nouveau sourire chaleureux. Alors que j'aurais pu la tuer depuis longtemps, car en un sens une vie de vampire ne se résume qu'à ça. Tuer pour survivre. Et bien je me retrouvais à ressentir bien des choses à son égards malgré moi. Contrairement à mes semblable je tue pour vivre, je ne vis pas pour tuer. Et encore je ne le fais que rarement, je recule toujours "l'heure du repas". Je ne vois pas l'intérêt de s'en prendre à des humains innocents qui n'ont rien demandé à personne. Qui sont aimé et ont toute la vie devant eux. Par contre, pour me nourrir il m'arrive de faire la tournée des prisons. Qui peut pleurer la mort d'un meurtrier, pédophile, violeur ou autres pourriture de ce genre? Personne.

Tout comme moi, elle restait plantée comme moi, perdu dans ses pensées. J'aurais aimé savoir à quoi elle pensait exactement. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se trafiquer sans sa tête. Cette question restera à jamais sans réponse. J'allais enfin parler pour briser ce silence pesant, lui demander ce qui la gênait. Ce qu'elle avait derrière la tête. Mais au lieu de ça, elle me poussa contre un meuble avec toute la délicatesse dont elle avait fait preuve jusqu'à maintenant, elle était donc moindre. Les mains posé sur mon torse je sentais son regard perçant sur moi. Mais ce qui me fit le plus plaisir fut le baiser qu'elle m'offrit ensuite. Dur et tendre à la fois, bien mieux que le précédent. C'est alors que je mis mes mains sur ses hanches tout en prolongeant le baiser. Mon étreinte protectrice sur elle lui promettait bien des choses. Protection et sécurité avant tout. Car c'est ce qui me définissait le plus envers les gens qui comptaient à mes yeux. Et il n'y avait dorénavant qu'une personne. Elle.
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Fév - 21:16

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Ne rien faire. Laisser les choses se passait. Laisser le tout s’écouler comme elle le désire. L’erreur viendra peut-être à nous. Ou jamais. Mais c’est de nos erreurs qu’on apprend. C’est de nos erreurs qu’on est plus fort, qu’on se forge une carapace, un caractère. Parce que nos erreurs se sont nous qui les faisons et non pas les autres. On ne peut s’en prendre qu’à nous et à personne d’autre. « Peut être..? Ou peut être pas. » C’est vrai que les « peut-être » sont constamment là. Chaque pensée, chaque chose et voilà qu’un peut-être prend possession de ce que je fais, de ce que je veux. Et si je les enlevais de mes phrases et que pour une fois, je cessais de les voir. Avec ça, je refuse de voir les choses et me met des barrières. Des barrières qui pour certaines, sont totalement inutiles. Pourquoi je n’aurais pas le droit d’être heureuse, pourquoi je n’aurais pas le droit d’avoir une vie normale. Pour moi, quand je souris, j’ai l’impression que je suis heureuse et que je ne le devrais pas. Mes parents sont morts, je n’ai pas le droit de ne plus penser à eux et à faire comme si ça n’avait jamais existé. Un psychologue jugerait immédiatement que je ne vais pas bien de penser ceci et que mes parents n’aimeraient pas me voir de la sorte.
Etais-je devenue l’esclave de sentiments que je croyais à jamais perdu dans l’océan de la vie. Parce que maintenant, je me disais que peut-être les choses étaient entrain de changer. Que moi Jezabel Udinov-Wilson faisait un pas dans un chemin nouveau. Que j’enjambais le précipice que je croyais à jamais ouvert devant moi. Et voilà que c’est moi qui repartais dans le plaisir. Qui le poussait contre ce meuble pour pouvoir l’embrasser à nouveau, pour prendre possession de sa bouche. J’étais déraisonnable et ça n’avait plus vraiment d’importance là. Je ne pensais plus du tout à rien. Seulement à ce qui me donnait envie, à lui, à moi, et à ce qui passait dans ma tête et dans mon corps. L’état d’ébullition qui ne cessait de croitre au long de ce baiser. Ne cessant le baiser, mes mains se posèrent sur sa veste et je la fis tomber sur le sol. Je n’avais pas besoin d’être raisonnable surtout pas maintenant. Je cessais le baiser afin de reprendre mon souffle. Je me mis à le regarder en tout venant approcher ma bouche de son oreille. « Jezabel. » murmurais-je d’un souffle. Ce mot sortit tout seul alors que j’avais fait tout pour ne rien dire jusqu’à maintenant. Mais là, je crois que j’avais envie qu’il sache mon prénom. et il fallait que je sache le sien en l’occurrence ça pourrait m’aider dans mes découvertes.
Ça ne faisait que quelques secondes que nos lèvres s’étaient séparées cependant j’avais encore envie. Et je ne lui demandais pas l’autorisation en allant chercher ses lèvres pour l’embrasser. La fois d’avant, j’avais fermé les yeux cependant là, je ne le fis pas. Je regardais droit devant moi. je n’aperçus pas toute de suite la chose mais au bout d’un moment, ce fut le flash. C’était une vieille photo en noir et blanc. Plusieurs personnes dessus. Mais une seule me frappa immédiatement. Les traits étaient les mêmes. L’apparence était la même à part leurs tenues qui laissaient deviner l’ancienneté de la photo. Je reculais ma tête légèrement choqué. Enlevant mes mains de son torse, je me dirigeais vers la photo. Me plantant devant je l’observais. On aurait dit lui. C’était le même. Etrange. Je me mis à faire des trajets entre lui et la photo essayant de voir si c’était la même personne. « Tu lui ressembles énormément. C’est un de tes ancêtres. » Je sais qu’on peut ressembler énormément à certaines personnes de notre famille. Mais autant, ça semble un peu excessive. Quand je me rappelle avoir vu des photos de la famille Udinov mais aussi de la famille Wilson. J’arrivais à déceler des traits physiques entre moi et certaines personnes. Je ne sais pas ce qu’il allait me dire mais pour ma part, je trouvais cela louche. Un troisième point qui venait mettre le doute dans mon esprit. Ce n’était pas possible, j’avais l’impression de voir de plus en plus de signe.
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Liam A. Campbell
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Fév - 22:05

Le baiser fut long et emplis d'une passion dévorante. Oui j'avais envie de la dévorer toute crue, comme une crevette. Je ne voulais plus la lâcher, pouvoir la garder ainsi contre moi jusqu'à la fin des temps, même si je savais bien que c'était impossible. Elle recula ses lèvres des miennes à mon plus grand regret, mais elle les laissa tous de même assez proches pour que je puisse sentir son contact. « Jezabel. » J'arquai tous d'abord un sourcil avant de comprendre. C'était son prénom, je fus agréablement surprise qu'elle me le dise d'elle-même. Elle avait suffisamment d'estime pour moi pour m'en faire part apparemment. Jezabel était un beau prénom très courant dans le temps, mais aujourd'hui il est très peu utilisé, c'était l'une des premières que je croisais ces temps-ci. Et c'était bien dommage. Sans quitter mon sourire je me présentai à mon tour.

« Liam. »

D'après moi il était inutile que je lui précise que j'étais né en tant que William. A quoi bon, plus personne ne m'appeler ainsi et je trouvais que Liam sonnait bien mieux. Elle recommença à m'embrasser à mon plus grand bonheur. Je fermais les deux yeux pour me perdre dans ce baiser. Je ne les rouvris qu'en sentant Jezabel rompre le baiser en regardant derrière moi. Je ne savais pas bien ce qu'elle regardait jusqu'à ce qu'elle se détache de moi pour se poster devant une vieille photo datant de plusieurs décennies. Voir plus d'un siècle. Je tenais à cette photo car c'était une des dernières avant la mort de mes parents et avant bien des évènements qui ont fait basculer ma vie. Je la laissais donc toujours ici pour ne pas oublier, ne pas oublier le radieux sourire de ma mère qui ne lâchait jamais ses lèvres. Et le regard fier de mon père qu'il arborait sur cette photo. Et moi j'étais au milieu, plus heureux que jamais. Je ne savais pas encore que mon destin allait basculer quelques jours après. « Tu lui ressembles énormément. C’est un de tes ancêtres. » La question que je redoutais le plus arriva comme une seconde claque. Normalement cette photo ne faisait aucun souci car les rares gens qui venaient ici ne revenaient guère plus de deux fois. Le plus souvent c'était des filles que je ne rappelais jamais le lendemain. Alors aucune raison d'enlever cette photo de là. Mais là je dois bien avouer que j'étais tombé sur un os. Je ne pouvais pas lui dire que c'était un ancêtre. La ressemblance était bien trop frappante et elle n'y croirait pas. Je devais trouver autre chose d'urgence. Aller vite vite, réfléchis Liam et trouve vite quelques chose de cohérent. Quelque chose me vint à l'esprit mais je n'étais pas certain que cette explication soit bien crédible aux oreilles de la jeune femme.

« Eh bien, c'était lors d'une fête médiéval. Nous devions nous habiller en tenu d'époque et ils avaient pris la photo en noir et blanc pour que ça fasse plus ancien. Mais c'est moi sur la photo. »

Ca payait pas de mine mais au moins c'était mieux que de dire bêtement que c'était mon arrière arrière arrière grand-père, et qu'il avait exactement la même tête que moi. Mais où étais-je allé chercher une idée aussi débile? Je me détestais interrieurement. Je ne savais pas par contre si j'avais été convainquant car d'une certaine manière je n'avais nullement envie de lui mentir. J'avais même envie de lui balancer de but en blanc ce que j'étais. Mais je ne pouvais pas malheureusement.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 6 Fév - 9:49

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Jezabel n’est pas mon vrai prénom. Mais mon deuxième, celui choisi mon père. Quand je suis née, je portais le prénom d’Aleksandrina. Et je dois dire que je l’adorais parce qu’il faisait raisonner en moi le côté russe tout comme ma chère mère. À mes yeux, ça sonnait comme royale, comme une grande dame. Mes propres serviettes de bain portaient mon prénom, mes draps… tout était personnaliser. Maman ne faisait rien en petit, elle avait cette habitude de tout faire en grand et voir les choses différemment des autres. Elle ne passait jamais à côté d’un détail ou d’autres choses. Elle lisait dans les personnes comme dans un livre ouvert. J’ai changé mon prénom lorsque je suis devenue une prostituée. Il était impensable pour moi d’avoir le prénom de ma naissance et de le salir dans un trafique immonde. Au moins, j’avais cette impression que je ne salissais pas ma famille et leur mémoire. Heureusement que pendant ses années de calvaire, personne ne m’a reconnu. Que personne n’a jamais prononcer Aleksandrina en me voyant. Pourtant, ça aurait pû être le cas vu le nombre de fois où j’avais la une avec mes parents dans les journaux ou dans les magasines. En même temps, on me faisait porter des perruques afin que la police ne se rende pas compte que c’était toujours les mêmes sur le trottoir. Parfois, je me mettais même à prier, chose que je n’avais l’habitude de faire, pour qu’un policier me reconnaisse et me sauve de l’enfer. Jamais. J’ai toujours eu des soupçons par rapport à ça. J’ai toujours été persuadé que la police profiter de ce commerce. « Liam. » un prénom à la fois simple et sonnant avec douceur à l’oreille. Rien dans l’excès. Ça sonnait comme un paradoxe avec la demeure. Mais en même quand je le regardais, je retrouvais cette simplicité. Une simplicité qui devenait de plus en plus rare de nos jours. On allait toujours plus loin, toujours plus fort en rajoutant de l’extravagance chaque fois plus importante.

« Eh bien, c'était lors d'une fête médiéval. Nous devions nous habiller en tenu d'époque et ils avaient pris la photo en noir et blanc pour que ça fasse plus ancien. Mais c'est moi sur la photo. » sa réponse était plus que convaincante et puis de nos jours, les photos ne sont plus des preuves évidentes des choses. dès qu’on ouvre un magazine, on tombe nez à nez avec la découverte des logiciels de retouche. Tout est faux, retouché, arrangé pour donner l’illusion de perfection. Alors qu’au final, rien n’est parfait et qu’on a tous des défauts. Alors oui, c’est plausible sa réponse. Le photographe avait pu la retoucher pour elle est cet aspect de vieux papier datant de l’ancienne époque. Il y avait une légère ressemblance entre Liam et l’homme. Surement son père. Il avait encore ses deux. Je le jalousais pour ça. Et en plus, il partageait des choses avec eux. Avoir la chance de vivre ça. Je suis sûre que maman aurait adoré nous emmener à ce genre d’évènement. Déjà qu’elle faisait en sorte qu’on aille à un bal pratiquement chaque semaine. Elle aurait été tellement minutieuse qu’on aurait eu des tenues exactement comme l’époque. Comme la famille de Liam l’avait fait. « J’espère que vous avez eu le premier prix parce que vous n’avez pas fait semblant avec les tenues. » répondis-je en souriant. L’époque des cheveux longs et des supers tenues. Je n’enviais aucunement cette époque. Des époques barbares encore plus que la notre. Devoir se battre à l’épée avec des boucliers. On ne peut pas dire que je n’aurais pas le faire puisque je me rappelle avoir essayé cette technique avec le professeur d’armes de l’organisation. Il disait qu’on devait maitriser toutes les armes possibles pour être prêt n’importe où avec n’importe quoi. Je me retournais vers lui légèrement honteuse de l’avoir questionné sur une photo. Une photo toute simple d’une famille qui avait l’air unie. Passant mes bras autours de son cou, je me collais contre lui. « Tu as de la chance d’avoir encore des parents en vie. Et de faire des choses comme ça avec eux. » Je n’aurais pas dû partir sur ce terrain. Le sujet de la famille était sensible pour moi et je n’avais pas vraiment envie de devoir répondre à des questions qui feraient remonter la douleur qui est tapi en moi. la seule alternative qui arriva à mon esprit, fut de l’embrasser afin qu’il ne sorte aucune réponse.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 6 Fév - 10:36

D'après l'expression de son visage, elle avait gobé mon ânerie. C'était tant mieux, je n'avais aucune autre idée en tête pour ma défense je dois dire. « J’espère que vous avez eu le premier prix parce que vous n’avez pas fait semblant avec les tenues. » Je me postais derrière elle pour mettre mes mains sur ses hanches en regardant toujours la photo de famille. Il est vrai que nous étions habillé en tenue type, parfois à l'époque nous étions plus simple, rien de bien extravagant. Prenant une grande inspiration de soulagement je répondis simplement.

« C'est vrai qu'on avait fait fort, mais ce n'était malheureusement pas un concours, plutôt un défilé. »

Je souris en fixant toujours cette photo. Il est vrai qu'elle datait de longtemps, mais je me souvenais de chaque détail de cette journée. Une des rares journées ou nous nous retrouvions en famille, ma mère avait trouvé que c'était la meilleure occasion pour prendre une photo, si j'avais su que c'était la dernière j'en aurais pris des milliers et des milliers de cliché; J'avais beau ne jamais avoir été trop famille durant leurs existence, je m'en voulais; Je n'avais appris la valeur de famille que lors de leurs mort à tous les deux. Et je m'en été voulu un long moment, tous d'abords de ne pas leur avoir montré l'affection dont un fils doit faire preuve. Mais aussi et surtout de leur avoir ôté la vie de la sorte. Se retournant pour être face à moi, elle enroula ses bras autour de mon cou en se serrant contre moi. « Tu as de la chance d’avoir encore des parents en vie. Et de faire des choses comme ça avec eux. » Si elle savait à quel point elle se trompait. Non seulement ils étaient mort mais en plus part ma faute. Le jour de ma transformation je n'aurais pas dut rentrer chez moi, j'aurais dut mieux réfléchir et attendre de contrôler ma soif comme faisait la plupart des vampires qui avaient une once d'intelligence. On m'avait souvent répété que ca n'avait aucune importance, que de toute manière ils seraient mort maintenant depuis longtemps. Ils avaient raison, ils seraient mort de vieillesse depuis bien longtemps aujourd'hui, mais ils seraient décédé de la même manière que la plupart des humains, pas à cause de quelqu'un, pas à cause de moi. Elle m'embrassa à nouveau sans se décoller de moi. Je remis mes mains sur ses hanches avant de reculer légèrement les lèvres.

« En vérité ils sont mort »

On pouvait sentir dans ma voix un zeste de culpabilité et de tristesse à la fois. Je n'en dis pas plus. Je ne devais pas en dire plus, à force de parler, elle allait poser des questions. Je serais donc obligé de lui mentir et ça je ne le voulais pas. Je risquais aussi de me perdre dans mes mensonges, m'embrouiller moi-même et ne plus savoir quoi répondre. Puis finalement je me remis à l'embrasser en posant une main sur sa nuque.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 6 Fév - 19:49

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Les fêtes ou les soirées costumées n’ont jamais été mon fort. A mon arrivée à Baltimore, j’ai eu la malchance de découvrir ça. J’ai assisté plusieurs fois à ces événements pour faire plaisir à mon oncle. Mais se déguiser derrière un masque ou se faire passer pour quelqu’un d’autre, ça me va. Il y a des tonnes de choses que j’aimerais changer en moi. Mon caractère. Ma façon de voir les choses. La façon que j’ai de me remettre mes cheveux en place quand je suis dans le stress. Seulement, c’est moi. C’est ce qui fait ma personne. Et me cacher derrière un masque ou prendre l’apparence d’une héroïne de cinéma, ne ferait que montrer mon mécontentement vis-à-vis de qui je suis et ce qui fait que je ne suis pas comme tout le monde. « C'est vrai qu'on avait fait fort, mais ce n'était malheureusement pas un concours, plutôt un défilé. » je me mis à rire. Car l’image d’un défilé avec des personnes vêtues comme au moyen-âge marchant sur un podium au rythme d’une musique actuelle, avait tout de comique. Et me voilà partit dans un moment de rigolade. Ça faisait longtemps que je n’avais rit autant. Je sentais même des larmes de joie perlées sur mes joues. Je me mis à reprendre mon souffle et a stoppé mon rire. Ce qui fut plus dure que je ne le pensais. Mais avec de la persévérance, on y arrive. « Et bien, je tiens à dire que s’il y avait eu un prix. Je l’aurais donné à votre famille. » C’est parfaitement logique, tout le monde aurait été d’accords avec moi. ils collaient parfaitement au thème de la soirée. Coller parfaitement qu’on aurait pû parfaitement croire que les vêtements venaient du moyen-âge.

« En vérité ils sont morts.» C’était bien mon genre de faire des conneries comme ce genre-là. Je me sentais vraiment idiote et vraiment mal à l’aise. J’aurais mieux fait de me taire avec ma stupide phrase. Aussi pourquoi j’ai toujours cette impression que les gens autours de moi, ont leurs parents. La moitié de la population, et peut-être plus, vit sans parent. Je ne suis pas la seule orpheline. Et ils s’en sortent biens, extrêmement biens eux. Alors pourquoi je ne cesse de me souvenir d’une époque révolue et que leurs souvenirs me hantent sans cesse. Je le sais pertinemment. S’ils étaient morts d’une autre manière, je l’aurais accepté. J’aurais accepté l’idée d’un accident ou autre. Mais ici, rien n’était ordinaire. Rien n’était naturel. Le surnaturel rentrait en compte. Et à mes yeux tant que le vampire responsable ne serra pas sans tête, je n’arriverais pas à faire mon deuil. La seule manière que j’ai, c’est de l’avoir et de lui faire regretter le jour où il a bu le sang de Madame et Monsieur Udinov-Wilson. « Je suis confuse, je n’aurais pas dû dire une telle chose alors que je ne savais rien. Surtout que je sais exactement ce que ça fait. » je me tus car je ne servais à rien de remuer le couteau dans la plaie autant pour lui, que pour moi. Il me fallut tout de même un petit moment pour reprendre mon esprit et me concentrer entièrement sur le présent. J’étais contre lui. Lui contre moi. Alors pourquoi se priver de quelque chose qu’on avait commencé quelques minutes plus tôt. Me détachant de lui, je pris place sur l’accoudoir de l’un des canapés. Je le regardais en me mordant la lèvre inférieure. Si je voulais stopper tout ça et rentrer chez moi, c’était maintenant ou jamais. Je pourrais faire comme si rien ne s’était passé. J’oublierais les soupçons que j’avais à son regard et j’essayerai de ne plus croiser sa route pour éviter d’être tenter. C’était un bon plan. Un plan qu’il fallait que je suive. Un plan qui me sauverait la vie et qui ferait que je ne regrette pas d’avoir fait une bêtise. J’observais de mon accoudoir, j’observais. Je l’observais. Rester là comme ça ne servait pas à grand-chose. Seulement, je ne savais plus vraiment quoi faire. Le genre de situation où les deux alternatives sont convaincantes et que vous n’arrivez pas à faire un choix pour prendre l’une ou l’autre. C’est ce qui se passait là. Et rien m’aider à y voir plus claire. Son corps contre le mien ou la fuite. Je ne suis pas du genre à fuir pourtant certaines fois, c’est l’idéal.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Fév - 11:52

Elle se mit à rire à ma remarque. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais je l’accompagnais dans son rire. Elle avait ce genre de rire contagieux qu’on ne pouvait s’empêcher de suivre. Elle en pleurait presque, avec un sourire aux lèvres j’essuyais une mini larme à l’aide de mon pouce. J’étais heureux de la voir rire enfin. Depuis que je l’avais rencontré elle arborait toujours le même visage triste, comme si elle ne pouvait plus rire. Et bien j’avais confirmation du contraire. « Et bien, je tiens à dire que s’il y avait eu un prix. Je l’aurais donné à votre famille. » Elle put enfin calmer ses rires et je la regardais en souriant.

« Hey te fou pas de moi »

C’est vrai qu’un défilé de nos jours été sur des podiums devant un jury parfois, avec une musique d’accompagnement qui devait coller avec le thème choisis. A l’époque, c’était un rassemblement au milieu de la ville, la musique était faite sur place et non projeté et trafiqué par des appareils d’aujourd’hui. « Je suis confuse, je n’aurais pas dû dire une telle chose alors que je ne savais rien. Surtout que je sais exactement ce que ça fait. » Elle avait l’air gêné, mais elle n’avait pas de quoi. Elle aussi avait perdu ses parents d’après ce que je pouvais comprendre, mais au moins elle ne les avait pas tués. La plupart des gens qui perdent leur parent en veulent toujours à celui qui en ai responsable. Dans les accidents de voiture c’est toujours celui qui conduit qui est responsable pour les proches. Evidemment quand il s’agit d’un meurtre la question ne se pose pas. Ou alors quand une créature surnaturelle cause une mort. Mais moi je peux en vouloir à personne ; Sauf à moi-même. Mais je ne pouvais rien y faire, a part me tuer moi-même. Mais j’étais beaucoup trop lâche pour ça.

« C’est rien tu pouvais pas savoir. »

Je la regardais aller s’assoir sur l’accoudoir. Je pris ma veste qu’elle m’avait enlevée plus tôt pour la balancer sur une chaise plus loin. Elle continuait de m’observer l’aire hésitante. Je pouvais voir dans son regard qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devrait faire. J’espérais simplement qu’elle resterait ici, que nous pourrions continuer ce que nous avions commencé un peu plus tôt. J’avançai vers elle pour me retrouver juste devant. Je me penchais légèrement pour être à sa hauteur et pouvoir l’embrasser une micro seconde. Je voyais bien qu’elle était tendu, ou du moins qu’elle refusait de se lâcher, de se laisser aller.

« Qu’est ce qui t’empêche de te laisser aller ? »

Je la sentais bloqué. replaçais une mèche de ses cheveux derrière son oreille tout en la regardant. Le sujet des parents était un sujet beaucoup trop sensible pour nous deux, je ne voulais pas en parler plus car j’allais finir par me perdre et elle me démasquerait bien facilement avant de prendre peur et de me fuir comme l’aurait fait toute les femmes censé. Bien qu’elle, soit différente en tout point. Alors autant changer de sujet, j’aurais aimé savoir aussi comment elle en été arrivé à être ainsi. Si fermé et sur la défensive.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Fév - 16:09

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

« Hey te fou pas de moi» C’était surtout les cheveux qui m’avaient fait naître ce fou rire non maitrisable. Je ne me moquais jamais des gens parce que dans la vie, on souffre tellement. Les moqueries ne font que nous sentir encore plus males. Mais apparemment, ça le fit rire lui aussi. Signe que je ne l’avais pas vexé comme je l’aurais pensé. Et puis on peut dire que ça me faisait du bien de partir dans un délire comme celui-ci. A ce qu’il parait rire, fait que ça nous rajoute des années de vie. Il fallait bien que je me rattrape pour tous les fous rires que je n’avais pas eus. « Je n’en avais pas l’intention. Mais te voir ainsi, ça me fait rire. Heureusement que l’époque des cheveux longs est résolu. » les cheveux longs, c’est surtout ceci qui me mettait dans un tel état. Je voyais certaines choses alors que ce n’était pas du tout le cas. Seulement, ça je ne pouvais pas le prévoir parce que je m’imaginais quelque chose de modern avec une once d’ancien. Et puis, voilà que j’avais fait la plus horrible des bourdes en pensant qu’il avait toujours ses parents. On m’avait toujours dit de garder ce sujet pour le moment où je connaissais les personnes. Parce qu’on fait toujours des bourdes quand on ne connaît pas le passé et la vie de la personne. Je m’excusais alors que c’était le truc le plus improbable. Les désolés, c’était toujours idiot à mon goût. Car au fond, on fait toujours les choses parce qu’on le pense. Alors les excuses, ce n’est qu’un mensonge pour arriver à nous regarder en face dans le miroir. Heureusement ici, ce n’était pas la même chose et surtout pas un sujet comme les autres. « C’est rien tu pouvais pas savoir.» C’est sûr que je ne pouvais pas savoir mais ça avait été idiot de ma part de le sortir. « Mais mettre le sujet sur le tapis, c’est toujours mauvais et voilà le résultat. »
Une mauvaise habitude la façon que j’avais de m’asseoir sur les accoudoirs. Confortablement assise, je le regardais ramasser sa veste. Pas d u genre à laisser trainer ses vêtements sur le sol. Bien le contraire de moi. Je suis bordélique à souhait. Je ne trouve jamais le courage de ranger. J’entasse et laisse des piles un peu partout. Ma chambre est une véritable brocante. Et encore, j’ai la chance de ne pas avoir ma propre maison ou mon propre appartement. Je ne suis pas faite pour le ménage. Et je ne le serais certainement jamais. C’est un vilain défaut et ce n’est pas un des pires. Je préfère être bordélique qu’être narcissique qu’égocentrique. En face de moi, il se pencha pour effleurer les lèvres avec les siennes. « Qu’est ce qui t’empêche de te laisser aller ?» Il avait réussi à savoir que quelque chose mettait une barrière entre lui et moi. En même temps, mon visage avait l’expression du blocage. Mes traits étaient tirés ressemblant à une vieille dame. J’essayais de prendre des traits plus doux et plus serein. Ecartant les jambes, je l’attirais entre celle-ci. Et si je lui disais ce qui me tracassait. Si je lui disais mes soupçons à propos du fait que je pensais qu’il était un vampire. Non, je ne pouvais pas. Il allait me prendre pour une folle. Et finirait par le dire à tout le monde. Déjà qu’on me considérait comme l’étrangère russe alors je n’avais pas envie d’être l’étrangère russe folle. Alors comme à tout le monde, il allait falloir que je mente et que je sorte quelque chose qu’on puisse croire. « Je ne sais pas. » sortis-je en regardant ailleurs. pars maintenant. Si tu le fais, ça sera la meilleure décision au monde ou du moins depuis ce matin. non, c’est la dernière chose que j’ai envie de faire, que je vais faire. Parce que dans la vie, il faut savoir se lâcher, et profiter de chaque seconde. « Bien sûr que je le sais. » un silence se prolongea avant que je n’ai le foutu courage de parler. « J’ai peur, j’ai peur de souffrir. J’ai peur de ne pas arriver à sortir la tête de l’eau si les choses deviennent sérieuses puis se fanent. J’ai peur d’avoir la tête en l’air. J’ai peur de ressentir quelque chose. » qu’est-ce qui m’avait pris à lui annoncer des choses comme ça. Jamais je ne le disais, jamais je n’évoquais le fait d’avoir peur. Parce que même si je parais forte, intérieurement je ne le suis pas du tout. Je souffre.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Fév - 16:53

« Je n’en avais pas l’intention. Mais te voir ainsi, ça me fait rire. Heureusement que l’époque des cheveux longs est résolu. » Il est vrai que les coupes de l'époque n'avait rien de bien glorieuses, en vérité il n'y avait pas vraiment de coupe. On était un peu coiffé comme ça venait, se coupant les cheveux de temps à autre quand l'envie nous prenait. Par contre les habits étaient travaillés, souvent très sophistiqué surtout dans ma famille pour donner une illusion de bourgeoisie. Mon père aimait qu'on nous voie puissant parce qu'on avait beaucoup d'argent. Personnellement je m'en été toujours fouttu de ça. L'argent et tout ça... Mais d'un autre côté j'étais bien heureux car j'avais bien horreur de travailler. La preuve, depuis que j'ai repris l'entreprise de mon père c'est mon sous-directeur qui se charge de toutes les paperasses et même du commerce etc... Je n’étais pas fait pour me casser la tête avec ça et plutôt, je n’en avais guère envie. Comme la plupart des gens de nos jours. « Mais mettre le sujet sur le tapis, c’est toujours mauvais et voilà le résultat. » Elle n'avait pas tort. Il n'y avait rien de pire pour casser une ambiance que de parler de famille. Moi par exemple, parents mort, ni frère ni sœur. En gros, je n'en avais plus, alors côté sujet de conversation ce n'était vraiment pas l'idéale. Et du côté de Jezabel je ne savais pas. Je ne savais pas comment ses parents avaient perdu la vie, je ne savais pas si elle avait des frères, ou des sœurs. En réalité je ne savais rien de rien. « Je ne sais pas. » Elle écarta les jambes pour m'attirer contre elle. Nous étions alors tout proches et je pouvais sentir son souffle s'accélérer lorsqu'elle parlait. Elle était anxieuse et à deux doigts de partir en courant. Et d'après ce qu'elle disait elle n'avait aucune raison, ou du moins, elle ne savait pas. Je restais tous de même à l'observer. Je n'en croyais pas un seul mot. « Bien sûr que je le sais. » C'était déjà mieux, au moins elle ne mentait pas. J'étais maintenant assuré que quelque chose n'allait pas, et elle n’allait pas tarder à me dire quoi. J'attendis donc, le silence s'était installé entre nous et il devenait pesant. Ce fut elle qui le brisa après un temps de réflexion. « J’ai peur, j’ai peur de souffrir. J’ai peur de ne pas arriver à sortir la tête de l’eau si les choses deviennent sérieuses puis se fanent. J’ai peur d’avoir la tête en l’air. J’ai peur de ressentir quelque chose. » J'écoutais attentivement, avec l'oreille d'un psy qui cherche à comprendre et aider son patient coute que coute. Sauf qu'elle n'était pas ma patiente, je me devais de l'aider.

« Je ne t’oblige à rien, tu es libre de tout arrêter quand tu le souhaite. Tu n'as pas à avoir peur. »

Sur ces mots je pris sa main pour y entrelacer nos doigts en lui faisant un sourire qui se voulait le plus rassurant possible. J’avais bien eu raison, derrière ce caractère de femme forte que rien n’atteint se cache une femme qui n’attend qu’à être rassuré. On en a tous besoin à un moment ou un autre de notre vie, même Jezabel. Bien qu’elle paraisse intouchable. D’après sa façon de me dire ça, soit elle avait subi une peine de cœur soit au contraire elle y avait renoncé de peur d’en avoir une.

« Et comme on dit, qui ne tente rien n’a rien »

Je penchais légèrement la tête sur le côté en la regardant. Je n’avais aucune envie qu’elle s’en aille, mais si elle préférait je ne pouvais quand même pas l’attacher à une chaise. Maintenant que je connaissais son prénom je n’aurais qu’à la retrouver plus tard, j’étais têtu et même après ça je repasserais à l’attaque. Et oui, j’étais ainsi à mes heures perdu, je changeais facilement et ce soir je serais l’homme rassurant qu’on me connaissait très peu.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Fév - 21:54

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Quand je repensais à la raison de ma venue, c’était tout l’opposé de maintenant. J’avais mis en place un plan afin de ne plus douter de certaines choses. Et voilà que je me mettais à lui avouer des choses. À exprimer ce que je ressentais au plus profond de moi. J’aurais tellement aimé être plus discrète et avoir la capacité de me taire comme je le faisais avec les autres. Maintenant, il savait que la peur me tiraillait le ventre et que j’étais incapable de m’attacher à quelqu’un. Voilà il savait exactement tout, et ce n’était pas un mensonge. Je ne mentais pas. J’évoquais la vérité, la plus profonde vérité que même un psy n’aurait pas réussi à me faire dire. « Je ne t’oblige à rien, tu es libre de tout arrêter quand tu le souhaite. Tu n'as pas à avoir peur.» Il était si doux. Il avait les mots pour ne pas vous faire sentir comme une lâche ou une minable. On ne me dicte jamais ce que je dois faire ou dire. Je vis comme je l’entends, je fais les choses comme je le veux. Ça à toujours fait partit de mon tempérament. La fille impulsive qui peut être prête à se lancer dans la gueule du loup ou dans le tas sans faire attention au danger. Pourtant quand il s’agissait de sentiments, tout était différent. Je n’arrivais pas cette même impulsivité et encore moins ce courage. Je faisais comme les tortures, me cachait à l’intérieur de ma carapace pour ne pas subir les assauts et ne pas faire sortir ce que je ressens. Nos doigts furent entrelacés et il me souriait comme s’il voulait me montrer que je pouvais lui faire confiance. Il avait beau me dire de ne pas avoir peur, je ne voyais pas comment ça ne pouvait pas être le cas. « Les choses ne devraient pas se passer comme ça. Ce n’est pas dans ma nature de revoir deux fois le même homme. Rien n’est comme dans mes habitudes. » Je n’étais jamais tombé amoureuse. J’avais renié l’amour à cause d’un homme. Un homme que je n’avais jamais aimé et qui ne m’avait jamais aimé. Il avait été mon patron, le destructeur de mon cœur. Il m’avait donné cette peur de tomber amoureuse, cette peur de croire en l’amour. J’avais alors renoncé aux sentiments, à la possibilité d’en avoir parce que je pensais que les hommes ne pouvaient pas en avoir. J’avais eu droit au pire spectacle. J’avais eu le droit à la perversité des hommes et à leur manière diabolique de briser une enfant. Parce qu’à l’époque, je n’avais même pas seize ans.

« Et comme on dit, qui ne tente rien n’a rien.» un proverbe, une phrase tout à fait vrai. Mes doigts se desserrèrent et se retirèrent doucement des siens. Ma main trouva un passage sur son tee-shirt. Attrapant le haut de son tee-shirt, j’attirais son visage contre le mien pour pouvoir l’embrasser. Il avait raison qui ne tente rien n’a rien. Il n’était pas de mariage, ni de relation sérieuse. Je n’avais pas à me faire du souci. Je n’étais pas entrain de tomber amoureuse. Non pas du tout. Euh… en réalité, je ne saurais répondre à cette question. Je devais faire comme si de rien n’était et profiter. Voilà c’était le mot juste : profiter. Basculant le canapé, je l’entrainais dans ma chute en le tenant toujours la chemise et en l’embrassant. « Je n’ai pas envie d’avoir de regrets. » dis-je d’une voix digne d’un film romantique avant de lâcher son tee-shirt et de venir passer mes mains dessous le vêtement. Cette fois, rien n’allait interrompre le fil. A part, s’il y avait un accident ou si je découvrais qu’il était un vampire. Car cette idée était toujours dans ma tête. Et que si elle s’avérait vrai, j’aurais commis l’irréparable en couchant avec lui. Je n’aurais pas suivi l’une des règles essentielles que Peter avait mise en place pour chaque membre. Mes mains se baladaient sur son corps sentant sous mes doigts le contour de sa musculature. Elle était magnifique de par son touché. C’était comme si je la sentais pour la première fois alors que ce n’était pas vraiment le cas. Le problème, c’est que je me rappelle quasiment de l’autre fois. Je me rappelle mon arrivée ici. Je me rappelle avoir bu quelques verres. Puis le trou noir. Et je me réveillais dans son lit le lendemain matin. Entre une arrivée et un réveil. Les souvenirs de ce qui c’était passé était inexistant. La seule chose que j’étais sûre, c’est qu’on avait couché ensemble. « Cette fois, ça ne sera pas sur le coup de l’alcool. » rigolais-je en sortant mes mains pour attraper le bas de son tee-shirt et commençait à le relever pour le retirer.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMer 8 Fév - 12:15

« Les choses ne devraient pas se passer comme ça. Ce n’est pas dans ma nature de revoir deux fois le même homme. Rien n’est comme dans mes habitudes. » Elle ne revoyait jamais deux fois la même fille, ca nous faisait un truc en commun. Ou du moins je n'en revoyais que très peu, non pas que l'amour me faisait peur. Mais je m'étais interdit de tomber amoureux. Car la personne que j'aimerais perdra la vie un jour ou l'autre, alors que moi je ne vieillis pas et je ne peux pas mourir. Je verrais donc mourir toutes les personnes à qui je me serais attaché. D'ailleurs, la personne vieillira sans moi, elle comprendrait donc que je ne suis pas humain, que je lui mentais sur ma nature tous ce temps. Bref, c'était impossible. Et j'étais en train de briser la promesse que je m'étais faite, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. Mais je ne pouvais pas laisser partir Jezabel, je tenais à elle malgré moi. De plus j'étais dangereux pour une humaine, même si je savais me contrôler on ne sait jamais ce qui peux arriver.

« Je devrais en être flatté alors.»

Dans un autre sens non pas vraiment. La première fois que nous nous étions vu je lui avait forcé la main et peut être même que sans l'alcool qu'elle avait ingurgité elle ne serait même pas restée la première nuit. Et ce soir j'avais aussi tenu, à l'origine elle devait partir et si je ne l'avais pas rattrapé c'est ce qu'elle aurait fait. Agrippant le haut de mon tee shirt, elle me fit pencher en avant pour m'embrasser. Je ne bronchais pas la laissant faire. Je la sentis basculer sur le canapé sans me lâcher, nos lèvres toujours entremêlées. « Je n’ai pas envie d’avoir de regrets. » Je sentis ses mains se défaire de mon haut. Personne n'avait envie d'avoir de regret c'était normal. Mais nous devons aussi prendre en compte le fait que ce sont nos erreurs qui nous font avancer, chaque erreurs nous mènent quelque part. Et en l'instant présent j'étais bien, alors je ne regrette rien de mes erreurs passées. Je restais penché au-dessus d'elle en frissonnant sous ses caresses, sentant ses mains se balader sur mon torse. « Cette fois, ça ne sera pas sur le coup de l’alcool. » Je ris à cette remarque, elle n'avait pas tort. Mais de mon côté je n'avais pas été sous l'emprise de l'alcool ce soir-là. Il est vrai que j'avais également but mais il m'en fallait plus pour ne plus avoir les idées claires. Hors ce soir-là j'avais les idées bien net, quoi que légèrement brouillé. Ses mains étaient légèrement froides mais ce n'était pas déplaisant. Je la laissais me retirer mon haut en l'aidant par la même occasion.

« J'aurais pas à te droguer non plus alors ce soir »

dis-je en rigolant. Je plaisantais bien sûr, évidemment je ne l'avais pas drogué la première fois, je ne suis pas un taré. Mais c'était une façon de plaisanter rien de plus. J'attrapais son tee shirt à son tour pour le lui retirer rapidement. Il était déchiré en bas, elle s'en été servi avant pour faire un bandage à sa main. Je le jetais ensuite par terre avant de reprendre mes baisers en restant perché sur elle.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMer 8 Fév - 16:24

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Une règle d’or que j’avais mise en place dès mon arrivée sur le sol américain. Un truc pour me protéger et non pas pour enquiquiner le monde et moi. J’ai appris de mes erreurs, j’ai appris que l’amour n’est qu’une saloperie et que les hommes préfèrent avoir une femme dans leur lit et rien d’autre. Ainsi, je partageais leur lit et rien d’autre. Je devenais la chose qu’il voulait et moi, je ne souffrais pas d’un amour trahit. Certains pourraient dire que ça vient de mon ancienne vie de prostituée mais pas du tout. Je ne suis pas payée et personne ne me force. Je vais avec qui je veux et quand je veux. Je ne suis plus un objet qu’on traite comme si je n’étais rien. J’en ai fait des erreurs en couchant avec des hommes mariés ou encore des hommes qui croyaient avoir n’importe quoi de moi. Tant de fois, je me suis barré avant de même de commencer quelque chose en m’enfuyant par la fenêtre d’une salle de bain. J’employais la facilité. Ce qui me permettait de ne pas m’encombrer de douleur. Mais voilà que lui débarque, que Liam débarque. A premier abords, il semble comme les autres. Seulement non. J’ai l’impression d’être moi quand je le regarde ou du moins à moitié moi. Qu’il ne me jugera pas si je lui parle. Et la preuve quand j’ai évoqué ma peur, il ne m’a pas coupé la parole. Il a écouté d’une oreille attentive et sortit les mots qu’il fallait. « Je devrais en être flatté alors.» dans un sens, il devrait l’être. Car c’est bien le premier avec qui ça se passe de la sorte. C’est vrai que je n’étais pas obligé de compter la première fois vu que mes souvenirs n’étaient que des broutilles. Si ça se trouve, j’avais détesté ça et je m’en rappelais même plus. Même en temps, j’avais l’impression que ma conscience n’avait pas été déçue parce qu’elle me poussait à aller vers lui et à faire ce que je fais. Ce n’était peut-être pas ma conscience mais plus autre chose. Car si j’avais écouté ma conscience, j’aurais filé de la demeure depuis un bon moment déjà. « Dans un certain sens mais si j’étais toi. Je ne le serais pas. Tu vas avoir les chevilles qui enflent et ça sera un mauvais point pour toi. Je déteste les narcissiques.» dis-je en rigolant. C’est vrai, je détestais les gens qui ne pensent qu’à eux et à leurs foutus apparences. Comme si dans la vie, il n’y a que ça qui compte. L’apparence par ci, l’apparence par là. On ne vit que pour ça. Et moi, je ne vis pas du tout pour ça. La preuve, je suis toujours habillé de manière simple. La moitié du temps, je ne prends pas la peine de me maquiller et pour la coiffure, c’est un coup de peigne et voilà.

Son tee-shirt vola dans un coin de la pièce. De peu et je l’envoyais sur un bibelot qui aurait surement fini par tomber au sol et se fracasser. J’avais toujours les mains froides et les réchauffer, c’était un truc improbable. Pourtant, la légère chaleur de son corps me faisait du bien. Dans les livres, on dit que les vampires sont froids. Mais je tiens à dire que c’est aussi mensonge. Ce n’est pas ainsi que vous découvrirez si une personne en est un. Je m’égare comme d’habitude en somme. Comme si je ne me concentrais jamais sur quelque chose. La peur de l’attachement encore. « J'aurais pas à te droguer non plus alors ce soir » je me mis à sourire aussi. Si je l’avais été, je n’aurais pas été aussi fraîche que je l’avais été en me réveillant le matin. Mon tee-shirt vint rejoindre le sien. Un tee-shirt qui n’en était plus un et qui finirait à la poubelle quand je rentrerais à la maison parce que je ne le remettrais surement pas. Je vins mettre mes mains autours de son cou en faisant glisser l’une vers sa nuque en caressant ses cheveux. Je ne cessais pas le baiser voulant qu’il dure le plus longtemps possible. Mais à bout de souffle, je repris de l’air. « J’aurais dû m’en douter. » rigolais-je en prenant par au jeu qu’il avait commencé. Mes jambes entrelaçant toujours ses hanches, je fis courir mon autre main le long de sa colonne vertébrale. Mes doigts se faufilaient faisant des petits cercles délicats. D’un seul coup, je me cambrais sentant un truc dans mon dos. C’était la barre du canapé. J’essayais de me redresser afin que la douleur s’arrête. Je me mis à rire. « Je crois qu’il y a un problème technique. » dis-je en le regardant. Je me sentais vraiment idiote de sortir ce truc d’un seul coup. Je n’arrivais pas à faire abstraction surtout que j’avais eu le droit à un combat et un bleu ornée mon dos. Et ça devait appuyer à cet endroit précis.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMer 8 Fév - 22:15

« Dans un certain sens mais si j’étais toi. Je ne le serais pas. Tu vas avoir les chevilles qui enflent et ça sera un mauvais point pour toi. Je déteste les narcissiques.» Je lui souris en entendant ça, elle n'aimait pas les narcissiques et ça je pouvais le comprendre rien qu'en posant les yeux sur elle. C'était le genre de femme qui ne faisait rien pour s'embellir. Mais elle n'en avait pas besoin, elle était déjà sublime au naturel et elle devait en faire chavirer plus d'un. Moi le premier. La façon dont elle avait déchiré son tee shirt plus tôt le prouvait bien, elle n'était pas attachée à ses vêtements. Contrairement à toutes les postiches qui restaient plusieurs heures devant un magasin fermé pour être les premières pendant les soldes. Jezabel devait bien se foutre d'elle, et franchement il y avait de quoi. Moi je faisais attention à mon apparence mais rien de bien extravagant ni chère ni quoi que ce soit d'autre. J'en aurais les moyens. J'ai tout à fait le budget pour jouer les mecs superficiels qui draguent toutes les femmes qu'ils trouvent, avec des parfums et autres hors de prix. J'avais été un peu de ce genre avant mais maintenant c'était finit, je cherchais plus que ça. Enfin, j'avais plutôt trouvé sans chercher.

« Bien m'dame » dis-je d'un ton solennel.

« J’aurais dû m’en douter. » Elle prit part à ma plaisanterie et se mit à rire de plus belle. Apparemment ce n'était si rare que ça contrairement à ce que je pensais. J'avais l'impression qu'elle avait rendu les armes en arrivant ici et avait laissé tomber son côté sombre pour laisser place à une jeune femme souriante. Ses doigts dans mon dos me provoquaient des frissons, comme si un courant électrique me passait dans tout le corp, de la tête au pied. Je serais donc mon corp au sien en relâchant légèrement le poids que je retenais à l'aide de mes avant-bras afin de ne pas l'écraser. « Je crois qu’il y a un problème technique » Je me reculais légèrement pour pouvoir regarder ce qui n'allait pas, apparemment la barre du canapé lui rentrait dans le dos lui provoquant des désagréments. Je mis mes bras autour d'elle avant de basculer sur le côté pour tomber à terre. Je me retrouvais donc sur le tapis, allongé sur le dos, la jeune femme sur mon torse. Au moins j'avais servi d'amortisseur et elle n'avait plus mal au dos. Je souris.

« Problème résolu »

Je la repris contre moi en penchant légèrement la tête. C'est là que je vis le bleu qu'elle avait sur le dos, et pas un petit. Le touchant du bout du doigt je regardais ensuite Jezabel en fronçant les sourcils.

« Comment t'as fait pour avoir une marque pareille? »
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeJeu 9 Fév - 11:55

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Le coup du narcissisme était sortit comme ça. Mais étais-je pas comme ça quand j’étais enfant ? bien sûr que je l’étais. Je pensais sans cesse à mon allure, à la façon dont j’étais habillé et coiffée. Je ne faisais pas attention au reste préférant ne voir que moi dans ce vaste monde. Il y avait mes parents mais le reste ce n’était rien. Et puis, j’ai appris que l’apparence n’est rien. Et qu’on peut vous la détruire en quelques coups. On a détruit ce que j’étais en m’aspergeant de parfum, de maquillage et de fausses perruques. Alors j’ai compris que les gens jugeaient par rapport à ça. J’ai trop subi les ravages de ma propre apparence que maintenant, je n’y fais même plus attention. Je n’ai que faire d’un tee-shirt déchiré ou bien d’une coiffure à moitié défaite. Je suis telle que je suis alors pourquoi faire en sorte de sortir du lot ou devenir quelqu’un d’autre. Je l’ai été trop longtemps. « Bien m'dame. » ça faisait très conventionnel et j’avais l’impression de prendre dix ans d’un coup. Rare était les gens qui m’appelaient Madame. J’avais plus le droit à des Mademoiselle par-ci et par-là. En même temps, c’était un peu normal vu que je n’étais pas mariée. Le mariage le truc le plus improbable dont je ne pensais jamais. Parce que pour moi, ma vie ne serait jamais en accord avec un mariage. Le mariage demandait de l’attachement pour toute une vie mais aussi la construction de quelque chose de solide. La solidité n’était pas de main mise dans ce monde et puis, il faudrait que je mente sans cesse à l’homme qui voudrait de moi comme femme. A part si lui aussi était du même bord et qu’il travaillait pour l’organisation. Ça arrivait que des membres se marient entre eux. J’en avais eu vent. Mais lui était mort dans une mission alors elle se retrouvait seule avec sa peine.

Moi qui avais pensé qu’un canapé était toujours confortable, on peut dire que je m’étais largement trompé. La barre me labourait le dos. En même temps, je ne savais pas si c’était bien la barre ou plutôt l’immense bleue qui s’était formé dans mon monde. Un peu des deux surement. Ses bras musclés m’encerclèrent et quelques secondes après on se retrouvait par terre. Les positions étaient désormais inversées. Je me retrouvais au-dessus de lui. « Problème résolu.» Je souris en pensant que c’était un vrai gentleman la manière dont il avait pris les choses en main. Je ne sais pas si le sol était bien confortable mais pour ma part, j’étais bien installé sur lui. Je sentis ses doigts effleurés mon bleu. Je me mordis la lèvre même ce simple contact me faisait affreuse mal. « Comment t'as fait pour avoir une marque pareille?» Je n’allais certainement pas lui sortir la vérité. Pour quel genre de filles, je passerais si j’avouais que je m’étais battu avec un démon dans une usine désaffectée. Je n’avais pas prévu de tomber sur un démon bien plus fort que moi et non pas un débutant que j’aurais exterminée en quelques minutes. Le combat a duré un bon moment avant que j’arrive à le blesser. Parce qu’au final, je ne l’ai même pas tué. Mais lui a fait de beaux dégâts sur mon corps. Le bleu dans le dos, c’est à cause d’un coup qui m’a envoyé contre un mur et qui a fait que je suis tombé sur un bout de béton quand mon corps a dû retrouver le sol. Mon dos a heurté brutalement que sur le moment, j’ai bien cru que j’allais être condamné à finir ma vie en fauteuil roulant. Mon dos n’avait pas été le seul endroit qui avait eu le droit à son lot de coups. Je m’étais tordue la cheville mais ce matin en me réveillant ça allait mieux. L’autre bleu était sur ma cuisse. J’avais eu le droit à un coup de barre en fer. Une véritable hécatombe ce combat. Et heureusement le médecin de l’organisation n’avait rien vu de dangereux. Ce n’était que des coups qui n’avaient rien touchés. Les bleus avaient fait leur grande arrivée, ce matin. Je n’y avais pas fait attention de toute la journée mais voilà qu’on me rappelait que je l’avais. « J’ai fait une mauvaise chute dans l’escalier. C’est juste un bleu rien de casser. » C’était le seul truc convenable qui était arrivé à l’esprit et en même temps qui pouvait être vrai et qui aurait pû concevoir un tel bleu. Ce n’est pas sûr qu’il croit un tel mensonge. Mais j’avais bien pu faire des roulades dans l’escalier de la maison.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeSam 11 Fév - 23:38

« J’ai fait une mauvaise chute dans l’escalier. C’est juste un bleu rien de casser. » J'eu un instant d'hésitation. Il est vrai que les chutes dans les escaliers sont fréquentes de nos jours. Mais de là à faire un bleu pareil, et puis si c'était le cas j'imagine qu'elle n'aurait pas qu'un bleu, pas seulement un gros sur le dos. Mais après tous, je n'étais pas médecin ni spécialiste en la matière. Je la regardais avec un air sceptique avant d'acquiescer.

« Je vois »

Je la gardais sur moi. Le tapis me grattait le dos mais je ne bougeais plus, j’étais bien ainsi avec elle. Je ne savais pas si c’était pareil pour elle mais en tout vas de mon côté j’étais aux anges. J’aimerais pouvoir passer du temps avec elle. Et pas que ce soir, des autres soirs aussi. Mais aussi la journée, apprendre à la connaitre, partager des moments uniques. Des moments qui resteront dans nos mémoires, qui nous arracheraient un sourire nostalgique quand on se les remémorerait. Car il est vrai que je n’en avais pas des masses. De toute ma vie, je n’avais jamais eu vraiment ce qu’on peut appeler de façon bien général « du bonheur ». Rien que des petits plaisirs, des conquêtes, des histoires légères comme une plume, des relations qui ne tenaient qu’à un fils mais que dans tous les cas, je n’étais pas triste de briser. Et pourtant, à cet instant précis, j’étais… heureux. Heureux d’être avec une personne qui comptait tant pour moi, car là je me sentais humain. Je n’avais aucune envie de me nourrir, personne n’était là pour me juger, et j’étais avec Elle. Que demander de plus ? Enfin, à part redevenir humain bien sûr. Du moins je me sentis humain jusqu’au moment où je remarquai une poche de sang sous le canapé où nous étions. Je ne l’avais pas vu jusque-là et je n’avais pas pu la sentir puisqu’elle était vide. Mais si Jezabel la voyait, j’étais fichue. Je pris donc un oreiller sur le canapé avant de le jeter en dessous du canapé pour la cacher. Tout en restant toujours allongé. Regardant ensuite la jeune femme toujours sur moi, je vis qu’elle essayait de comprendre ce que je venais de faire. Mimant une mine dégouté, je mis mes deux mains devant moi pour mimer ensuite à l’aide de celles-ci une bête touffue.

« Y’avait… une énorme araignée. »

Je lui fis un sourire innocent, un mec qui lance un oreiller sur une araigne pour la tuer alors qu’il est en bon terme avec une belle jeune femme, vous en connaissez beaucoup vous ? Bref, je verrais bien si elle me croit ou pas, il n’y a pas de raison de contraire, du moins… j’espère. Quel con...
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeDim 12 Fév - 14:35

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Le monde est rempli de danger. Chaque fois qu’on fait un pas quelque chose peut nous tomber dessus. Un accident de voiture. Un meurtre humain. Un cancer. Tant de choses qui ne préviennent pas. Quand on ouvre les yeux, on s’aperçoit de tout ça. Mais quand on vit à Baltimore les dangers sont multipliés par dix. Parce qu’il n’y a pas seulement les trucs ordinaires qui rentrent en compte. Il y a les possessions démoniaques, les buveurs de sang, les tueurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne se blesse pas dans le quotidien avec des trucs des plus banaux. « Je vois. » Je n’avais pas besoin de plus de mots pour voir que ma réponse ne semblait pas lui convenir complètement. En même temps, ce n’était pas le mensonge du siècle. Je n’avais jamais fait de chute dans l’escalier donc aucune idée des blessures qu’on a. mais un autre mensonge, je ne pense pas que ça aurait été mieux. J’aurais pû simplement dire que je m’étais cogné contre un meuble. Mais avoir un bleu dans le genre, ce n’était pas valable. « J’ai l’impression que tu as dû mal à me croire. Pourtant, ça c’est bien passé. Et je dois avouer que ce n’était pas de ma faute. J’ai glissé sur un truc et boum. J’ai même un bleu sur la jambe. » autant lui dire que j’avais lu son visage son sceptisme. Je dois dire que c’est un truc que j’arrivais plutôt bien à voir. Les visages avaient tellement d’expressions qu’on pouvait lire des tonnes de trucs sans que la personne parle ou qu’elle ne dise que deux mots. Peut-être que j’aurais dû partir sur cette voix à l’université au lieu de suivre des études de littérature. La littérature m’avait permis d’améliorer mon anglais bien plus que le reste. Car en arrivant ici, je n’en parlais pas un mot. Mon père n’en voyait pas l’utilité quand on était à Moscou et même s’il le parlait couramment, il ne cessait de me parler en russe. Ça ne m’aurait pas gêné de connaître l’anglais et ça m’aurait bien aidé maintenant. J’essayais de mieux lui faire avaler mon mensonge pour qu’il le croie et qu’il ne commence pas à se poser des questions. C’était même étrange sa façon de réagir avec son visage. D’habitude, les gens vous croient et ne font pas ce genre de visage. Ils se contentent de vous demandez comment vous avez fait ou bien si ça va. Je me redressais légèrement pour avoir accès à mon jeans. Me penchant, je le relevais pour laisser apparaître un bleu bien plus petit que celui du dos.

Blottit dans ses bras, je fus surprise de le voir tout d’un coup prendre un oreiller. Au début, je pensais qu’il allait le mettre derrière sa tête. Parce que le sol n’était pas le meilleur endroit pour s’allonger. Mais non. Il jeta l’oreiller ce que je trouvais légèrement suspect. Qu’est-ce qui pouvait bien se cacher dessous le canapé ? Je n’eu le temps de ne rien voir puisque le cousin était désormais devant. Une tonne de choses pouvait se cacher dessous un canapé. Des armes. Du sang. Un morceau de personnes. Un objet. Mon esprit pensait à tout et n’importe quoi. Regardant Liam, j’essayais de comprendre. Il prit un visage dégouté et mima un truc que je ne comprenais pas trop sur le coup. « Y’avait… une énorme araignée.» Une araignée. Bon, je dois avouer que les araignées je déteste ça. Ces petites bêtes toutes velues avec toutes leurs pattes qui courent à une vitesse sans jamais qu’on sache la direction. J’en avais peur que je paniquais dès que l’une croisait mon chemin. Et on ne peut pas dire que je faisais la fière là. Mon visage était remplit de peur. C’était fou quand même j’avais peur de petites bêtes alors que le reste me faisait pas peur. Et quand je parle de rester, je parle des créatures et du reste. Comme quoi, on est bien tous pareil. Me redressant, je regardais Liam me mordant la lèvre inférieure. Maintenant qu’il avait dit ça, je n’avais plus vraiment envie de rester sur le sol. Rien que de savoir qu’il y en avait une près de moi, j’en avais des frissons. « Tu es sûr de vouloir rester ici. » dis-je en ne cessant de regarder autours de moi comme si une autre allait faire sa grande entrée. Et puis n’arrivant pas à rester vers le sol, je me redressais pour me relever. Je vins prendre place sur le canapé en mettant mes deux pieds dessus pour qu’il ne touche pas le sol. Je devais paraître complètement idiote. Cependant, je ne pouvais rien faire, c’était ma phobie. Je n’avais jamais réussi à m’en soigner et ça ne sera surement jamais le cas.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 20 Fév - 13:59

Elle me confirmait être tombé dans les escaliers et avoir gagné ce bleu à cause de cet accident. Il est vrai que c’est si vite arrivé, je ne compte plus le nombre de fois où j’avais loupé une marche ou imaginé une marche imaginaire. Ça aurait valu de nombreuses chutes pour un humain normal, mais en tant que vampire j’étais bien plus adroit et en un quart de seconde j’arrivais à me stabiliser. Heureusement. Elle se pencha légèrement sans que je comprenne ce qu’elle avait l’intention de faire. Prenant le bas de son jean elle tira ensuite dessus pour le relever ce qui laissa apparaitre un autre bleu. Bien plus petit que celui qu’elle avait sur le dos mais imposant tout de même. Je reportais ensuite mon attention sur elle en hochant la tête.

« J’imagine que ça a pas dut te faire du bien »

Les bleus qu’elle arborait avaient dut être douloureux. Mais d’un autre côté elle n’avait pas l’air douillette, contrairement à moi à une époque. Quand j’étais encore humain il était rare que je me blesse mais quand ça arrivait je faisais que de me plaindre, de geindre, de souler mon monde pour qu’ils fassent quelque chose pour calmer la douleur, pourtant je savais très bien qu’ils ne pouvaient rien y faire. Mais je ressentais toujours le besoin de me plaindre et quand j’y réfléchis, je me rends compte que je n’ai pas vraiment changé. Lorsque je lui appris qu’il y avait une araignée sous le canapé, que j’avais chassé à l’aide de l’oreiller. Je pus presque voir ses poils se dresser sur sa nuque, d’après l’expression de son visage, elle en avait une peur monstrueuse. En réalité il n’y avait aucune araignée, juste une chose qu’elle ne devait pas voir. « Tu es sûr de vouloir rester ici. » Se relevant sans que je puisse la retenir elle se mit sur le canapé de sorte à ce que rien n’y dépasse, même pas ses pieds. Une femme si forte ayant peur d’une petite araignée. Souriant je me relevais pour me mettre devant elle.

« Elle a plus peur de toi que ce que tu as peur d’elle croit-moi. »

Je passais un bras derrière ses jambes et l’autre dans son dos pour la soulever. Elle était toute légère, comme une plume. Lui souriant je la gardais dans mes bras pour qu’elle ne touche pas le sol.

« Je connais un bon endroit sans araignée où on serait tranquille. »

Sur ce, je me mis en route. Commençant à grimper les escaliers pour l’emmener à ma chambre sans la lâcher.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 20 Fév - 18:56

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

« J’imagine que ça a pas du te faire du bien» on se forge une certaine carapace avec l’habitude. On ne fait plus attention à rien comme si notre corps n’était plus qu’un moyen de vivre. A une époque, j’aurais pû dire que j’étais douillette. J’aurais pû. Parce que c’était le cas. Dès qu’on me serrait un peu trop, dès que je tombais sur le goudron, dès que je tombais de mon vélo. Un rien, et j’étais la petite fille qui avait vécu la pire des choses. Pourtant, ce n’était rien qu’une éraflure, une écorchure, un petit bleu. J’aurais pû lui dire que c’était un calvaire comme tant de filles l’aurait dit. Un bleu sur un corps, c’est toujours horrible pour les filles qui pensent à leurs apparences. Ça les rend disgracieuse selon elle. Mais quand c’est un garçon, tout est différent. On le voit comme un héros, comme un homme dur et courageux. Et pourquoi ? C’est pareil. Alors le coup de l’escalier, c’est bien au lieu de dire le coup de la bagarre. Ça aurait paru moins classe pour une fille et j’aurais été jugé comme le garçon manqué. « J’ai pris l’habitude des chutes à force d’en faire. C’est juste quand on les touche sinon ça va. » ce n’était pas un mensonge. C’était bien le cas. Ça ne me faisait plus rien depuis un moment. Et je ne m’en plaignais pas, parce que c’était le mieux qui puisse arriver. Si chaque fois que je me cassais ou me déboité un truc, je faisais mon petit spectacle de fin du monde. Il y a bien longtemps que j’aurais pris ma retraite et que j’aurais jeté les armes dans un coin pour ne plus les reprendre.

« Elle a plus peur de toi que ce que tu as peur d’elle croit-moi.» ce n’est pas ça qui allait m’enlever ma peur ou autre chose. loin de là. C’était même pire. « Je sais, les petites bêtes ne mangent pas les autres. » dis-je un peu sèchement. A mes yeux, cette phobie était un peu idiote mais je ne pouvais la contrôler. Et c’était ça qui m’énervait. Je n’avais pas d’emprise dessus. Je détestais qu’on me rappelle ceci car ça me donnait l’impression de voir mon père. Il me disait exactement la même chose que je mettais à crier lorsqu’une araignée se baladait sur le sol de la maison. Il en rigolait tout le temps ce qui n’était pas mon cas. Je sais pertinemment que c’est idiot d’agir ainsi. Et je le sens encore plus en me rendant compte que j’étais sur son canapé avec cette trouille sur le visage et dans les yeux. Très peu pouvait être fière de connaître une de mes faiblesses, et bien il en faisait maintenant partit. Recroquevillée dans un coin comme une petite fille, je sentis un de ses bras derrière mes jambes et l’autre dans mon dos. En quelques secondes, je me retrouvais au-dessus du sol dans ses bras. Il me souriait et moi, je détestais ceci. Certaines choses me paraissaient bizarres comme ceci. Je n’étais pas la fille qu’on portait d’habitude. Et encore moins celle qu’on protégeait de quelque chose. Je me montrais au-dessus de tout, et pourtant là, non. « Je connais un bon endroit sans araignée où on serait tranquille. » ses pas commencèrent. Il me gardait dans ses bras. Et je savais pertinemment où il voulait m’emmener. En bas des escaliers, je pensais qu’il me poserait mais non. J’étais toujours là près de lui. J’aurais pû me caler contre son torse mais je ne fis rien. Je gardais toujours cette certaine distance entre lui et moi. Comme si je ne voulais pas me rapprocher de lui, je ne voulais pas faire tomber la barrière entre nous deux. « Pourquoi on peut nous surprendre ? » demandais-je en rigolant. C’était face à sa réplique, à l’illusion de la tranquillité. Et étant donné que je n’avais rien d’autre à faire que d’attendre, il fallait que je passe mon temps à quelque chose. Je me mis à observer les murs, la décoration sans jamais trouver quelque chose d’intéressant. Rien ne me tapait dans l’œil. Tout semblait normal, ordinaire. La maison d’un simple humain. C’est vrai que ça ne ressemblait pas à la maison d’Allan car Allan n’avait pas vraiment le gout de la décoration et je crois que ce n’est pas ça qui le préoccupait. En même temps, ça ne me dérangeait aucunement. J’aimais la simplicité et je préfère grandement vivre dans une maison comme la sienne que dans une maison remplit de décoration avec des fleurs et des babioles en tout genre.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeMer 29 Fév - 17:56

« Je sais, les petites bêtes ne mangent pas les autres. » Elle avait bien raison, même dans la chaine alimentaire c’était toujours les plus petits qui se faisaient manger par les plus gros. Sauf les vampires qui eux peuvent tuer même les plus grosses bêtes. Je n’étais pas bien sûr que ce soit une bonne chose, mais c’était ainsi. L’araignée était bien basse dans la chaine, elle ne mange pas grand-chose il faut dire. Quand j’étais petit j’aimais bien les araignées. Je les prenais entre mes mains pour pouvoir les contempler et essayer de comprendre comment elles fonctionnaient.

Je la tenais toujours dans mes bras pour la monter à la chambre. « Pourquoi on peut nous surprendre ? » A vrai dire, non pas vraiment. Personne ne risquait de venir car personne ne connait mon adresse, du moins aucune de mes connaissance. Il est rare que des personnes viennent deux fois chez moi. Même très rare. Nous aurions été tranquille c’est sûr, mais c’est bien elle qui disait qu’elle ne voulait pas rester où nous étions à cause de l’araignée imaginaire. Ça ne me gênait pas, au moins nous allions loin de tout problème. « On sait jamais, il ne faudrait pas que ma femme nous surprenne en rentrant. » Je lui adressais un nouveau sourire pour lui montrer que je plaisantais. Je n’étais évidemment pas marié et je ne l’avais jamais été.

Je n’aurais sûrement pas supporté d’épouser une femme et la voir mourir sans rien pouvoir faire pour elle. La voir mourir de vieillesse. D’ailleurs je ne comprends pas ce que j’étais en train de faire avec Jezabel. J’aurais dût la laisser partir dès le début. Lui dire de partir avant de m’attacher à elle, le souci c’est que j’en été incapable. Déjà dans le bar j’avais vu qu’elle n’était pas comme les autres quand elle m’a repoussait, elle m’attirait trop à mon gout. Mais je n’y pouvais rien, alors pourquoi résister ?

J’arrivais enfin devant la porte de la chambre que je poussais à l’aide de mon pied pour ne pas la lâcher. Je posais ensuite la jeune femme sur mon lit qui était parfaitement bien fait. Non pas que je sois un maniaque mais je ne dormais que très rarement ici. Avant je dormais surtout chez mes conquêtes faisant tous mon possible pour qu’elles ne viennent pas chez moi. Ou alors je ne dormais tout simplement pas, ça m’arrivait assez souvent.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeJeu 1 Mar - 20:47

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« On sait jamais, il ne faudrait pas que ma femme nous surprenne en rentrant. » beaucoup me qualifie de collectionneuse. De collectionneuse d’hommes. Il est vrai que je ne les garde pas vraiment. Mais je ne parlerais pas de collections. Ça m’est bien égal de savoir combien de personnes de la gente masculine a partagé mon lit. Je ne suis pas du genre à le noter dans un calepin. Mais il y a bien une chose que je m’interdis de faire, c’est de le faire avec un homme marié. Je ne veux pas être la raison d’une rupture et ça même si je ne crois pas trop à l’amour. Je m’interdis de détruire les autres et je les laisse rêver de ce sentiment qu’il pense parfait et merveilleux. Doux rêveur de mélodies. Même si je ne voulais pas le faire, j’avais vécu ça de l’intérieur. Un homme qui enlève son alliance en se criant célibataire. Je n’étais pas très glorieuse quand sa femme a débarqué chez lui, chez eux, rentrant du travail. J’ai bien faillit ne pas en ressortir vivante. Je m’en suis voulu pendant longtemps. Les larmes de la femme m’avaient contrarié au point que je n’étais pas allé dans ce bar durant deux mois pour ne pas le croiser. Un crétin ambulant qui ne mérite pas d’avoir une femme. Sur le coup, j’eu peur quand Liam me sortit ceci. Je ne voulais pas revivre ça. Ça se pouvait parfaitement puisque je ne connaissais rien de sa vie. il pouvait très bien déjà la partager avec une femme. Et ça ne m’aurait pas étonné. « Un coup pareil, et tu ne me reverras plus jamais. » dis-je en lui donnant un léger coup dans l’épaule pour lui montrer que ça me faisait pas rire ce genre de plaisanteries. Je voulais pouvoir m’imaginer un jour devenir la femme de quelqu’un. Entendre un homme m’appeler sa femme ou porter un autre nom de famille. Ça me semblait fou, et digne d’une réalité alternative. En même temps, je ne me projetais jamais dans le futur alors comment savoir de telles choses alors que je vis dans le présent.

L’endroit semblait le même. En même temps, ce n’est pas en peu de temps qu’on décide de changer complètement sa chambre. Il me déposa sur le lit et je me revis entrain de le quitter. Me réveillant avec les rayons de soleil et m’apercevant que j’avais dormi chez lui. Que le sommeil avait été plus fort que la fuite, que j’avais fait ça sans m’en rendre vraiment compte. Comme si j’étais naturelle de me laisser aller dans des draps douillets qui n’était pas les miens. Je me rappelle encore de la façon dont il avait voulu que je reste alors que je m’habillais à la va-vite ne pensant qu’à quitter le lieu. Pas de mots. Rien. Dès que j’avais passé la porte, c’était comme si je tirais un trait sur lui. Qu’il appartenait au passé comme les soirs. Une nuit magique sans rien derrière. Un nom de plus sur une liste irréelle. Il me déposa sur le lit comme si c’était une poupée de porcelaine fragile qu’il ne faut pas brusquer. Je devais dire que sa chambre était bien rangée. De toute façon, tout était mieux rangée que la mienne. Bordélique dans l’âme, je n’avais jamais envie de ranger. Je crois que je suis allergique au ménage. La seule chose que je fais, ça doit être mon lit. On ne peut pas dire que grand monde peut dire avoir la chance de connaître ma chambre. Je n’amène jamais un homme chez moi. Je n’ai pas envie d’avoir Allan sur mon dos ou encore Lukàs. Rien de sérieux donc je ne veux pas que les gens sachent. Je garde tout secret. « Rien n’a changé à ce que je vois. » dis-je en rigolant. Je me laissais tomber sur le lit regardant quelques secondes le plafond. Puis je me redressais sur les coudes le regardant. Cette fois, ce n’est pas dans la chambre que j’allais devoir chercher mes vêtements mais dans la maison entière. Je souriais attendant sagement qu’il vienne sur le lit. Maintenant qu’on avait commencé, je ne me voyais pas partir d’ici sans l’avoir fait. Plus je regardais, plus je l’embrassais, plus ça montait en moi. Cette explosion de sensation et d’envie de lui.
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 8:54

« Un coup pareil, et tu ne me reverras plus jamais. » Apparemment ma plaisanterie ne l’avait pas faite rire. Il est vrai que si par malheur j’avais été marié, cela l’aurait mise dans une bien mauvaise posture. Et loin de moi l'idée de la mettre mal à l'aise. Mais d'un autre côté elle venait de dire d'une certaine manière qu'elle souhaitait me revoir après ceci, à cette pensée, un sourire se fendit sur mes lèvres. Je la rejoignis ensuite sur le lit pour lui offrir un tendre baiser. « Dois-je comprendre que tu souhaiteras me revoir après ça? Si je suis pas marié » Je reculais légèrement la tête pour pouvoir la regarder. Je n’étais pas prête de refuser si jamais elle disait oui, ce n’est pas tous les jours que je tombais sur une femme si spéciale. Car oui elle l’était, je ne savais pas vraiment en quoi, mais je voyais qu’elle n’était pas comme les autres. J’allais peut être bientôt découvrir en quoi. « Rien n’a changé à ce que je vois. » dit-elle en riant. Il est vrai que je n’avais rien changé du tout. J’aimais la nouveauté mais je ne voyais pas l’intérêt de réaménager souvent ma chambre en sachant que je n’y été que très rarement. Puis je n’étais pas un fan de décoration, de plus c’était une perte de temps. « Au moins tu seras pas dépaysé. »

Je lui adressais un nouveau sourire avant de me remettre à l’embrasser langoureusement. Passant une main le long de son dos jusqu’à son pantalon, je défis la pression pour le lui retirer rapidement. Je n’en pouvais plus d’attendre. Au-delà d’avoir une personnalité hors du commun, de fer. Elle était aussi incroyablement belle et attirante. Je ne savais pas combien de conquête elle avait eu jusqu’ici, mais je savais en revanche qu’elle n’avait sûrement pas de difficulté à charmer les hommes. J’en suis la preuve vivante. Je me mis alors à lui enlever les habits qui lui restaient, lui laissant simplement ses sous-vêtements. Passant une main en bas de son dos je tirai son corps chaud contre le mien. Penchant la tête j’embrassais son cou lui mordillant gentiment par moment. Je jouais à un jeu dangereux, à tout moment je pouvais perdre le contrôle et lui faire du mal. Mais c’était plus fort que moi, je pouvais pas la laisser partir. Et puis, il faut apprendre à vivre avec des risques.

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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam   « I don’t feel anything, I am not able to love anyone. » pv liam - Page 2 I_icon_minitimeLun 16 Avr - 15:27

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I don’t feel anything, I am not able to love anyone.

Ma phrase était sortit comme ça sans que je me rends vraiment compte. C’est comme si j’avais laissé sortir ce que je pensais au fond de moi. Car même si je montrais constamment le contraire et que j’essayais de montrer la facette de la fille qui n’a que faire de tout et des sentiments. Quelque part, au fond, j’ai besoin de me sentir aimé. Pas forcément d’un sentiment absolu. Mais seulement, être au moins quelqu’un pour quelques minutes ou quelques heures. Passé la nuit avec des hommes et certainement, une réaction de ça. Je ne me vois pas passer toute une nuit dans mon lit alors je passe la moitié de mes nuits dans le lit des autres. Je suis une fille cruelle et dans ce sens, ça se voit. On ne peut pas dire que je fais attention à ce que je fais. Il arriva sur le lit et posa ses lèvres contre les miennes. Si on regardait la scène de l’extérieur, on pourrait croire au genre de scène digne des films. Pourtant, rien ne se passe comme dans les films. « Dois-je comprendre que tu souhaiteras me revoir après ça? Si je suis pas marié » Je me sentais devenir rouge. Heureusement ça ne se voyait pas sur mon visage. Je n’avais pas l’habitude de croiser la route d’hommes qui écoutent ce que je dis minutieusement. En fait, je n’ai pas vraiment de conversations avec eux. Je ne suis qu’un petit objet qu’ils oublieront aussi tôt le lendemain matin. Il se recula au moment où j’allais l’attraper pour passer à autre chose. Au moins, ça m’aurait permit d’éviter la question. Mais non. Il était là à me regarder attendant que je réponde quelque chose. Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire. La vérité : oui parce que tu me fais un drôle d’effet et que je ne veux pas m’arrêter là. Ou un autre mensonge comme j’avais l’habitude de faire. Attrapant le col de son tee-shirt, je le fis basculer pour me retrouver au-dessus de lui. Assise de la sorte, je me mis à le regarder. « Tout dépend du résultat de cette nuit. » souriais-je.

Bien que je ne sois pas une grande amatrice de design et de décoration, je n’oubliais pratiquement aucun détail. Tout restait pour la plupart du temps gravé en moi. La plupart du temps car si je venais à boire, là on pouvait dire que c’était oublie total. Je supporte l’alcool mais parfois, je m’emporte. Je me laisse aller pour oublier ma vie et je deviens la fille complètement bourrée. Liam pouvait le dire. Il connaissait cette facette de moi puisqu’il y avait eu le droit la dernière fois. Mais cette fois, tout allait être différent. Je ne pourrais pas me demander qu’est-ce que j’ai fait et comment ça c’est passé. Je suis sobre. « Au moins tu seras pas dépaysé.» comme seule réponse, je souris. Je n’ai jamais eu peur du dépaysement. En même temps, il aurait mieux fait pour moi. Les Etats-Unis étaient loin d’être comme la Russie et je ne parle pas seulement du climat. La langue, la façon de vivre, la façon de voir le monde… tout avait été différent pour moi. Et en même temps, bien. Parce que la jeune fille que j’étais, voulait du nouveau et elle était servie. Ses lèvres sur les miennes, les choses devenaient plus intenses. Je sentis sa main sur mon dos et j’en fus parcourut de frissons. Il ne fallut pas longtemps pour que je me retrouve en sous-vêtement devant lui. Même si ce n’était pas la première nuit qu’on passait ensemble. C’était un peu tout comme. Et j’avais cette boule qui me serrait l’estomac. Pourtant, je ne laissais rien voir. Je reculais légèrement sa tête de mon cou pour pouvoir l’embrasser et puis, je vins balader mes mains sur son torse avant de venir y déposer de doux baisers. Mes cheveux venant le chatouiller en même temps. Je me redressais le regardant mettant mes cheveux de côté.

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