'Je t'aime je t'assassine', c'est en bref le slogan qui représente le mieux ce lien ambigu qui unit les deux protagonistes. La passion, le désir. Deux palpitants destinés à battre l'un pour l'autre au milieu des effluves brûlants et morbides de leurs jalousies. Une appartenance sans faille et malgré tout, deux êtres que l'on dit insensibles, deux jeune que l'on dit incapable d'aimer. Et pourtant, ces même deux personnes au final capable de n'avoir dieu que l'une pour l'autre, dans une passion insoluble et enflammée. Dans des sentiments beaucoup trop forts pour leur coeur peu habitué au registre sentimental. Mais ils ne semblent pas apprécier les jeux simples, aussi malgré leurs sentiment, ils décidèrent d'un accord tacite de mettre à profit le jeu le plus cruel du monde : l'amour sado-masochiste. Parce qu'Ezekiel refuse de s'engager dans une longue relation, et parce que la belle ne l'entendait pas de cette oreille, ils ne cessèrent depuis lors de se narguer l'un l'autre en s'exhibant au bras de leurs conquêtes respectives. La souffrance qu'ils endurent est proportionnel à l'amour qu'ils se portent. Il ne sait faire la différence entre la torture et le jeu et la belle blonde aimerait bien réfréner le jeu qui prend une tournure morbide.