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 Quand titi rencontre grosminet

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Hermès T. Revenge
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Hermès T. Revenge

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MessageSujet: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeLun 7 Mai - 23:25

    « « Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois aux coups de reins. » »

♦ ft. Savy & Hermès



    Il y a des moments dans votre vie auxquels vous ne vous y attendez pas. Des moments que vous n'auriez jamais imaginé possible même avec toute l'imagination du monde. Des moments qui semblent tellement improbable que vous êtes sûrs que c'est Dieu lui même qui a décidé qu'il arriverait. Ce genre de moment n'arrive presque jamais dans une vie, et c'est tant mieux. Mais lorsqu'ils arrivent. Vous vous sentez perdus. Vous ne savez plus où vous êtes, qui vous êtes, et comment réagir. Certaines situations ne devraient pas être possibles. Et pourtant, elles se produisent. Sans qu'on s'y attende, sans qu'on y soit préparé. Et même si on l'était, ça ne suffirait pas à survivre au moment présent.

    Bercé par les tentations et le péchés, j'ai toujours été disposé a y succomber à un moment ou un autre... Ce n'était qu'une question de temps et je m'en rapproché tous les jours, toutes les minutes et toutes les secondes un peu plus. Un compte à rebours natale. Le pêché le plus dangereux et le plus commun aux mortels : la chair. J'étais comme assoiffé par ce désir, je ne vivais que pour le sexe. J'avais perdu le contrôle et le seul organe qui me guidait était dépourvu de neurones. Je n'étais plus qu'une ombre, une silhouette qui emmitouflé un monstre.Au sens littéral. J'étais enivré par le désir, plus fort que la drogue et plus facile à se procurer... Je pouvais changer de drogue tous les soirs, de proie, de victime. Leurs courbes étaient mon eldorado, leurs lèvres une porte mystique donnant à une autre planète, leurs mains un paradis accessible. J'étais en pleins vice, je vivais pour ça. Elles étaient une oasis pour mon désir, elles attiraient et me nourrissait mais au fond aucune ne m'intéressait J'avais croqué dans la pomme, désormais j'étais contaminé. Soudain j'avais l'impression d'être l'enfant que je n'avais jamais été, enlacé, désiré par une femme, aimait le temps d'un acte, enfin. Je pouvais me faire autre. Le manque de chromosomes XX dans mon entourage avait alimenté le culte que je leur vouais. Elles étaient les étoiles dans mon ciel capricieux et je suivais leur direction. La paix me semblait acquise dans leur lit. La soie caressait mon visage et guérissait mon âme meurtrie. Elle semblait un pansement à la plaie béante dans mon coeur, certes je n'avais pas mal car j'en étais dépourvu. Elles étaient pour moi tels des cigarettes, je les allumais, consommais et jetais...

    Le verre retentissait à chaque rire cristallin de mon hôte. Je n'aimais pas parler et encore moins écouter, la seule chose qui m'intéressait c'était leur corps ! Les mots étaient passés sous silence et pourtant plus la victime était difficile et plus je ressentais du plaisir une fois sur elle. J'éprouvais plus de satisfaction, ainsi plus la difficulté était grande et plus j'étais fier de moi.

    Je glissais mes mains partout où je le pouvais, épousant et suivant les lignes, les courbes géométriquement parfaites de son corps nu près du mien. Je ne voyais en elle que le plaisir que je pouvais provoquer en moi, jamais je ne pensais à elle. Je me foutais de ses pensées tant que j'avais son corps, qu'elle me déteste ou m'adule le résultat était le même. Égoïste dans mon péché, prétentieux dans mon crime, hautain dans ma faute. Enfin j'étais empereur, souverain de son corps nu, roi du mal. J'imbibais mes poumons de son odeur, je sentais chaque parcelle de sa peau. Mes sens étaient en ébullition. Son corps chantait. Le mien ne su résister à l'appel. J'étais sur elle, il ne m'avait pas fallut beaucoup d'effort pour, je la dominais et menais la danse. Elle gémissait, les cris étaient confus, je ne pensais pas à elle. Juste à moi. Je l'entendais à peine, je n'étais pas là pour l'écouter. Ses cris se furent de plus en plus forts, ce qui ne fit qu'accélérer mon rythme. J'étais plus proche de la machine que de l'humain. Elle serra les draps de soie blanche dans ses mains, elle dépensait toutes ses forces dans la réticence de ses doigts. Le draps s'était plissé et semblait lui aussi hurler dans son effort. Ses traits s'étaient tirés... Elle hurlait de douleur ou de peur que sais je. Je ne l'écoutais pas. Je n'étais plus dans mon corps, j'étais juste en elle. A chaque nouvelle accoue elle criait, je jouissais intérieurement de cette mélodie bruyante. Elle était ma sirène et chantait mes éloges. La violence de mes ébats était plaisante, elle me laissait un meilleur goût. Je serrais ses poignets, j'étais roi et elle était ma courtisanes. Je venais d'atteindre le paroxysme du plaisir, non pas grâce à elle qui n'avait passé son temps qu'à couiner... Un vrai jouet pour chien. Je m'allongeais à côté d'elle, reprenant peu à peu pied. Me rendant compte que je venais de fermer la porte du paradis. Contemplant le plafond, je l'écoutais d'une oreille. Ma lune était bien loin désormais. Je venais de consommer, son corps ne m'allumait plus, je venais d'éteindre la flamme. Elle se colla à mon corps encore chaud, les cendres de mon buste étaient encore brulantes. Le désir s'était consumé, il ne restait plus que deux êtres étendus sur un matelas de plume. Elle me contemplait et je ne l'a regardais pas. Fixant le plafond elle me murmurait des mots à mi-voix. « J'veux en savoir plus, je fais l'amour avec toi alors que je te connais presque pas. » , je restais silencieux et pourtant elle attira mon regard dans le sien. Elle ne suscitait que mon exaspération. Mon silence semblait peser sur son corps dévêtu ]b]« Dis moi au moins ton prénom s'il te plaît. »[/b] M'avait elle déjà pardonné ma brutalité ? Elle me suppliait, retrouvant ainsi ma souveraineté à ses yeux. Pourtant, je ne pouvais m'efforcer d'être désagréable, elle me rappelait les interrogatoires des mauvaises séries policières. « Rassure moi, je ne t'ai pas demandé en mariage ? » J'étais sarcastique et elle me gonflait de plus en plus... Un dernier regard vers elle avant de partir.

    Le paysage défile sans qu'il n'y prenne garde, jusqu'à ce que le cimetière se dévoile et avec elle l'humidité fraîche de la moiteur des tombeaux qui parvint jusqu'à ma nuque qui s'éprit d'un bref frisson mourant dans mon échine. Malgré l'odeur putride des murs suintant la bruine, je ne pouvais m'empêcher de trouver l'endroit fascinant ; m'avançant d'un pas lent entre les sépultures, il me fallait caresser du bout des doigts cette mort rigide, figée dans la pierre rugueuse de ces tombes renfermant d'illustres mentors. Aucun frémissement de dégoût ne vint frapper mon dos altier, aucun regard terrifié porté sur l'ombre latente de la Faucheuse, aucune expectative malgré mon avancée dans la traîne usée de la Mort, cette vieille amie. Le grincement des portes ouvertes me sortit de ma transe morbide ; je me retournais alors doucement vers cette lumière tamisée dans un mélange d'impatience et de décence lasse, comme mes yeux fauves dardèrent cette silhouette frêle qui s'avança vers moi d'un pas leste. Et plus les courbes de la demoiselle se révélaient dans ce clair obscur, plus mes traits se durcirent d'une froideur implacable et revêche. Une carapace d'acier se hissant tout autour de moi, et je ne pus que fustiger sa Némésis personnel et passionnel d'un regard de tueur torturant sa victime dans les aléas morbides d'un silence pesant. Quelques brèves pensées, absurdes dans le forme mais légitimes dans le fond, traversèrent mon esprit tortueux tandis que je la dévisageais : qu'est-ce qu'elle faisait ici ?
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Savannah E. Johnson
Bienvenue à Baltimore
Savannah E. Johnson

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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeMar 8 Mai - 21:22

Quand titi rencontre grosminet Tumblr_m3phppqKDF1qija15o5_400

Alors le mal de mer, ça ressemblait à ça ? Cramponnée à la cuvette de ses toilettes, Savannah vomit pour la troisième fois de la matinée. Soralyne se serait bien moquée d’elle, en lui rétorquant gentiment mais de façon très moralisatrice que l’alcool, c’était mauvais. Sauf que ces vomissements matinaux n’avaient strictement rien à voir avec une quelconque cuite. Rien que d’y penser, elle en eut un haut le cœur. Comment un truc pareil avait il pu lui arriver ? Et surtout, comment avait elle pu ne pas s’en rendre compte plus tôt ? Depuis quelques semaines, les nausées et autres vomissements étaient récurrentes, aléatoires et bizarrement, cantonnées au matin. En bonne tête en l’air, elle n’avait réalisé l’énormité de la chose qu’au bout de presque deux mois. Bien évidemment, elle ne s’était pas trompée. La jeune femme se redressa, non sans quelque difficulté. Elle qui n’avait jamais eu une peau mate, était à présent livide. Son regard clair se posa sur le stylet. Et ses deux barres verticales. Lui indiquant qu’elle était bel et bien enceinte. De Hermès. Elle ne savait ce qui était le pire. Qu’elle soit enceinte alors qu’elle n’était absolument pas prête à être mère, ou que l’heureux élu soit son plan cul un peu trop régulier. Qui était bien du genre à affirmer que ce n’était pas lui le responsable. Et pourtant, derrière son apparente inconsciente, Savannah ne s’était montrée imprudente qu’avec lui.

Elle avait besoin d’air. De parler, se confier. Il n’y avait qu’une seule personne à qui elle pouvait tout dire. Sa grand-mère, qu’elle avait toujours affectueusement surnommée Granny. Après une douche, qui la rafraîchit sans pour autant atténuer la grande pâleur de son teint, elle s’habilla et quitta sa confortable petite maison pour elle avoir sa Granny. Il ne faisait pas très beau, plutôt brumeux et humide en réalité, à l’image de son humeur morose. Elle roula tranquillement pour arriver devant le cimetière de Baltimore. Sa grand-mère était morte quand Savannah n’avait que vingt ans. Cela avait un grand choc pour elle, qui passait très souvent la voir. Néanmoins, elle n’avait jamais cessé de se confier. Cela pouvait être un peu fou, mais elle n’avait jamais pu se résoudre à ne plus le faire. Arrivée devant la stèle, malgré la fraicheur, elle s’installa en tailleur dans l’herbe grasse.

« Granny, je dois t’avouer quelque chose. Je ne l’ai dit à personne, et surtout pas à papa et maman. De toute façon, ils sont en Europe en ce moment. Je ne suis pas sure qu’ils vont revenir en fait. Et Sora… Je ne me vois pas du tout lui dire un truc comme ça… » Savannah soupira longuement, resserrant son manteau contre elle. Elle posa une main sur son ventre, pour ensuite la poser sur la pierre tombale. « Je suis enceinte, Granny. Et ce n’est pas du tout ce que j’avais imaginé. Je pensais que ça serait avec un homme que j’aimerais à la folie, et en réalité… Ce n’est qu’un rustre, un connard arrogant qui m’insupporte autant qu’il ne m’attire. »

La jeune femme soupira à nouveau. Le temps devenait menaçant, et elle sentait des gouttelettes sur son visage. Elle se redressa, déposant un baiser sur la stèle glaciale, murmurant quelques mots doux à sa chère Granny, avant de se relever. Alors qu’elle se dirigeait d’un pas tranquille vers la sortie, son regard accrocha une silhouette qui était bien trop familière. C’était une plaisanterie, elle ne voyait pas d’autre solution. Précisément la dernière personne qu’elle avait envie de voir. Parce que cela impliquait qu’elle allait devoir le lui dire. Ça, et le fait que quelle que soit leur décision, ils n’allaient guère avoir d’autre choix que garder cet enfant. Car il était trop tard désormais pour faire autre chose.

« Hermès… »

Savannah lui tourna le dos un bref instant. En plus, elle était rendue émotive par les hormones. Les nausées traditionnellement matinales étaient réapparues par magie. Et avaient disparu tout aussi vite.

« Désolée… Je ne suis pas en très grande forme. » Mais la Savannah qu’il connaissait refit surface. « Qu’est ce que tu fais ici ? Je ne te pensais pas émotif au point de venir voir des proches au cimetière… »
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Hermès T. Revenge
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeJeu 10 Mai - 19:36



SAVY & HERMES.

« « Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois aux coups de reins. » »


    SAVY - « Qu’est ce que tu fais ici ? Je ne te pensais pas émotif au point de venir voir des proches au cimetière… »
    HERMES – « Vraiment. »


    Bien sûr que non. Mais puisque la donzelle se complait à me voir comme un immonde personnage – pourrais-je l'en blâmer au vu de mon impulsivité bestiale de la veille cependant – alors je lui offre satisfaction sur un plateau d'argent. Peu m'importe de mentir sur ma personne, je ne veux pas lui miroiter le véritable moi, quoiqu'il en soit. Et pourtant ma voix demeurait cassante et inflexible, mon visage imperturbable ne laissait en rien entrevoir le faible amusement que j’éprouvais quant aux dire de la jeune Savy.

    Hermès soupira, ce soir il n’était véritablement pas d’humeur à jouer, de s’engager dans une partie de ping pong verbal sarcastique. Néanmoins il était étrange de voir combien les paroles de la belle Savy pouvaient se trouver inconcevable à ses yeux. Certes, il n’avait pas un cœur de pierre, et pourtant Hermès demeurait de glace avec sa propre mère, n’avait jamais été très gentleman avec ses conquêtes, du moins lorsqu’il fallait mettre un terme à la relation, et gardait pour lui ce côté fortement égocentrique. Hermès n’avait de temps pour personne, excepté pour lui, développer ses relations sociales n’étaient pas franchement un but ultime en soit, se souciait-il donc vraiment de son cœur et de ses sentiments ? Souvent, le djinn se surprenait à se comparer à Faust, capable de vendre son âme au Diable pour acquérir la connaissance universelle, et peu importait le reste, peu importait les autres. Seules ses ambitions et ses désirs comptaient.

    Encore et toujours, ce même rituel. Une cigarette au coin des lèvres allumée par son briquet d’argent. Cela faisait déjà deux ans, que Revenge enchaînait chaque jour cigarette sur cigarette. Pourquoi fumait-il autant, c’était une question à laquelle lui-même ne pouvait répondre. Mais l’appel de la nicotine était si forte que par maintes fois on lui avait susurré un « c’est ce foutu tabac qui te tuera. Tu crèveras d’un cancer des poumons, pas sur un champ de bataille. » Qu’importait, il fallait bien mourir de quelque chose. Il souffla la fumée grise vers le plafond, son regard fixant d’un air que l’on pouvait qualifier d’absent sur la jeune fille face à lui. Et pourtant, Revenge à cet instant même, analysait le moindre de ses gestes, de ses mimiques, nota son teint pâles, ses cernes sous les yeux.

    HERMES « Si tard, et déjà debout... Tu n'arrivais pas à dormir, car tu craignais que je ne t'aime plus avec ce qui s'est passé lors de notre dernier rencontre. Avoue. » soufflais-je alors d'un timbre joueur et d'une oeillade espiègle.
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Savannah E. Johnson
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeSam 12 Mai - 16:53

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Oui, vraiment. Depuis quand Hermès avait il un cœur ? Mais pour ce que ça allait changer qu’elle dise quoi que ce soit, Savannah choisit de se taire. Elle le regarda allumer une cigarette. Elle aurait aimé pouvoir dire que c’était la seule chose qu’elle détestait chez lui. Mais ce n’était pas le cas. Elle détestait à peu près tout chez lui. Mais elle était tout aussi incapable de lui résister. Même si présentement, elle avait une nausée persistante. Incroyable ce qu’il était capable de provoquer chez elle par sa simple présence, son magnétisme unique.

« Tu n’es pas le centre du monde. Et encore moins de mon monde. » Pour le coup, ce n’était pas exactement vrai. « Et tu ne m’aimes pas, alors que je ne vois pas pourquoi ça m’inquiéterait. » lâcha t’elle, cinglante. « Que s’est il passé lors de notre dernière rencontre ? » Ils avaient fait l’amour. Comme à chaque fois. Ça remontait à près de deux mois. Elle rit. « Oh, ça ? Pourquoi je t’en voudrais ? J’ai joui, et pour ce que j’ai pu en voir, toi aussi. »

Savannah croisa les bras. Elle se trouvait déjà grosse, alors que les deux seuls kilos qu’elle avait pris se situaient dans ses seins. Qui ressortaient plus qu’ils ne l’auraient dû alors qu’elle pressait ses bras contre son ventre. Sans même s’en rendre compte, alors qu’il connaissait bien assez son corps pour en percevoir le moindre changement.

« Mes nuits sont un peu… Difficiles en ce moment. »

Elle aurait aimé pouvoir ajouter que cela n’avait rien à voir avec lui, mais c’était exactement le contraire. La jeune femme soupira. Il était là, peut être était ce l’occasion ou jamais ? Jamais semblait la meilleure option, mais c’était aussi la moins réaliste. Elle ne faisait cependant pas tellement d’illusions, il ne s’impliquerait pas. Elle l’entendait déjà la traiter de trainée et assurer que cet enfant n’était pas de lui. Ça aurait été si simple si tel avait été le cas.

« Mais je doute grandement que cela t’intéresse. On se voit pour s’insulter et pour baiser. Aujourd’hui, ça sera juste les insultes et elles seront brèves. Je ne suis pas d’humeur… »

Et surtout, elle n’était pas en état. Cependant, sa petite saute d’humeur avait fait disparaitre la nausée. Efficacement. Maudit soit il ! C’était sa faute si elle en était là. Il ne pouvait donc pas mettre de capote ? C’était donc trop lui demander ? Tout comme elle aurait pu prendre la pilule, mais quand on était aussi étourdie, et surtout naïve, que Savannah, ce n’était pas exactement le genre de choses auxquelles on pensait de prime abord.
Sans prévenir et sans raison particulière autre que le fait qu’il l’exaspérait, elle tourna les talons et lui montra ostensiblement son dos. Elle ne comptait certainement pas se prendre la tête avec lui, pour que qu’ils se ‘réconcilient’ au lit. Elle n’avait plus l’intention de coucher avec lui. Jamais. Ça lui manquerait, c’était certain, puisqu’il serait sans nul doute le meilleur coup de toute sa vie. Mais présentement, elle n’avait plus du tout envie de le voir. Ou, tout du moins, essayait elle vainement de s’en persuader tandis qu’elle marchait d’un pas mécanique vers sa voiture.
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeDim 13 Mai - 19:21



SAVY & HERMES.

« « Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois aux coups de reins. » »


    SAVY - « Tu n’es pas le centre du monde. Et encore moins de mon monde. Et tu ne m’aimes pas, alors que je ne vois pas pourquoi ça m’inquiéterait. » Un bref rire s'échappa de mes lèvres vermeilles, suave, délectable, tranchant ; je n'avais jamais pensé qu'un rire pouvait miroiter la personnalité d'une personne. Et pourtant... L'on me disait aussi sombre que marginal, j'étais à la croisée de la débauche facile et de la complexité glaçante, entre les ténèbres suffocantes et le néant salvateur. Aussi était-il rare que je ne gratifie les autres d'un rire franc et sincère, de ceux qu'on arbore lorsqu'on se permet d'être heureux, de vivre sans le fardeau d'une réputation à tenir ni d'une âme à auto-mutiler. Mon rire, peut-être, se teintait-il d'une obscurité frissonnante autant qu'il était précieux tant il se faisait rare. Je l'accordais pourtant en l'instant à Savy, sous le joug d'une réplique taquine et presque venimeuse qu'elle me souffla alors. « Encore faut-il avoir un coeur pour aimer une personne » Je me riais de ces rumeurs courant sur moi, celles qui me félicitaient d'être un monstre sans organe battant ; par ailleurs les dires n'étaient pas tout à fait faux. Il demeurait pourtant une nuance de taille : j'avais eu un coeur, et il n'avait battu que pour une jolie rousse pour laquelle je vécus une idylle impossible. Puis à l'aube du décès de notre amour, mon palpitant agonisa de mille maux qui l'endurcirent un peu plus : sa chair devint roc, son sang devint venin, et chaque parcelle de mon être n'était plus que ciguë me dévorant les entrailles comme elle dévorait les autres. Les ténèbres m'avaient conquis, et j'étais cannibale dans toute ma splendeur, dans la seule volonté de faire du mal autour de moi. Et diable, que c'était libérateur... Je suis né avec un palpitant, comme le commun des mortels. A la différence subtile que j’ai su le grillager de barbelés de ferraille écorchant la main de quiconque souhaiterais le cueillir. Voilà qui est bien triste, lorsqu'on y pense.

    SAVY - « Que s’est il passé lors de notre dernière rencontre ? Oh, ça ? Pourquoi je t’en voudrais ? J’ai joui, et pour ce que j’ai pu en voir, toi aussi. » Cette seule phrase vint m'arracher un frisson d'extase mêlé à un frémissement douloureux. Ces paroles crues et directes, teintées d'une sensualité féminine... Et cette fausse candeur à souffler des mots licencieux, suintant la luxure et le défi, la provocation et le parfum fiévreux. Les dires de Savy me renvoyaient à notre dernière rencontre. Aussi je retins un souffle à la fois concupiscent et sclérosé, qui vint embraser mon désir sous le joug des mots joueurs de la belle : je ne répondis pas néanmoins, me contentant de sourire avec superbe et avec prestance, logeant encore et toujours mes prunelles fauves sur sa silhouette. Et mes pupilles affamées de redessiner la courbe de ses hanches, de ses reins, de sa cambrure. « Mes nuits sont un peu… Difficiles en ce moment. » « Ne nie pas que l'envie de me voir t'empêche de dormir. Je ne te croirais pas de toute façon. » Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres blêmes et taquines, comme je laissais ma voix délectable s'épancher entre l'amusement et la sincérité froide. J'attrapais d'un geste naturel la main de la demoiselle, la portant à la coupe de mes lèvres qui lui offrirent un baiser, mais la gardant doucement serrée entre mes doigts fins une fois mon entrée chevaleresque accomplie. J'avais besoin d'elle, et peu m'importait si sa chaleur humaine était semblable à la mienne : faite de flammes glacées et glaçantes. Je la dardais alors d'un regard alangui, laissant mes prunelles sombres caresser son visage de poupée ; que notre lien était étrange. Je ne pouvais la supporter et pourtant elle était indispensable à ma vie. Nos nuits agitées me manquaient ainsi que nos débats sanglants. « Mais je doute grandement que cela t’intéresse. On se voit pour s’insulter et pour baiser. Aujourd’hui, ça sera juste les insultes et elles seront brèves. Je ne suis pas d’humeur… ». Mes prunelles fauves se logèrent au creux de son dos et elle s’éloigna de moi alors que la fumée grisâtre de la cigarette soufflée par mes lèvres cerises continua sa couse volubile, tranchant l'air frais par ses assauts nuageux et surplombant la tête de Savy. Un bref soupir songeur s'esquissa de ma bouche dans un ébranlement blasé, en temps normale je l’aurais laissé filé sans aucun remord. Mais nous étions là, dans l'immensité de ce cimetière sur lesquels nous ne nous étions pas donné rendez-vous. « Bien, qu'est-ce qu’il y a ? » J'arquais un sourcil d'une moue indifférente, toisant le dos de ma vieille amante d'un regard à la fois mutin et las. Le fait qu’elle puisse oser m’avoir tourné le dos avait éveillé en moi une frustration glaçante, mais le visage anxieux qui me faisait face apaisait mes démons capricieux. Et parce que je savais lorsque la belle Savy avait besoin de moi, je n'y étais pas allé par quatre chemins.
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeDim 13 Mai - 20:43

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Savannah leva les yeux au ciel lorsqu’il prit sa main entre les siennes pour un baise main dont lui seul et les gentilshommes des temps anciens et révolus avaient le secret. Soupirant, elle dégagea sa main. Elle l’avait dit pourtant, elle n’avait pas la tête à ça. Absolument pas. Elle continuait sa marche tranquille, lorsqu’elle réalisa soudain qu’il la suivait. Qu’est ce qu’il ne comprenait pas dans le fait qu’elle ne voulait pas le voir ? Visiblement, tout. Peu importait ce qu’elle désirait, il n’en faisait qu’à sa tête. Spécialement quand ça lui tapait sur les nerfs.
La jeune femme leva la tête. Le ciel restait chargé, ce ne serait plus qu’une question de temps avant qu’il ne déluge. Elle avait espéré qu’il ne la suivait pas en réalité, qu’il se dirigeait seulement vers une autre sortie que celle qu’elle s’apprêtait à utiliser. Mais ce n’était pas le cas. Elle vit volte face à sa question. Elle était lasse, être malade quasi quotidiennement depuis des semaines l’avaient épuisée. Cela irait mieux à la fin du premier trimestre, lui avait on assuré. Sauf qu’elle en était encore loin, et cela la démoralisait totalement.

« Ce qu’il y a ? Pourquoi devrait il y avoir quelque chose ? »

Mais elle allait devoir se montrer plus persuasive si elle voulait le convaincre. Savannah soupira, résignée. Elle ne comptait pas vraiment lui balancer de but en blanc qu’elle était enceinte mais elle devrait bien le lui dire à un moment ou à un autre. Elle le regarda, légèrement perplexe, il fallait bien l’avouer. Jusqu’à présent, Hermès n’avait été pour elle qu’une douloureuse épine dans son pied. Même si elle adorait s’envoyer en l’air avec lui. Mais à cet instant précis, il semblait réellement préoccupé. Prêt à être son confident, l’épaule sur laquelle elle pourrait pleurer. Déstabilisant. C’était bien la dernière chose à laquelle elle se serait attendue, venant de lui. Elle remarqua un banc et alla s’y assoir. Plus exactement s’y laissa tomber. Elle le regarda en faire de même, détournant la tête pour ne pas croiser son regard.

« Ce n’est rien… Enfin, ce n’est pas grave. » Non, bien sûr, c’était même quelque chose de totalement voulu. Etre convaincante, se répéta t’elle.

Savannah prit une grande inspiration, avant de se décider à regarder le jeune homme. Puisqu’il était là, pourquoi attendre ? Elle eut envie de prendre sa main, mais à quoi bon ? Ça n’en serait que plus dur lorsqu’il la lâcherait avec dégoût. Car ce serait forcément ce qu’il ferait. Alors à la place, elle pressa ses mains l’une contre l’autre. Cherchant par quoi commencer.

« Je ne suis pas mourante. Pas encore. » Elle secoua la tête. Elle tournait autour du pot, ce qui n’était pas exactement son genre, spécialement avec Hermès. « Je ne suis pas très en forme. Un peu ballonnée. » Tous les matins en réalité. « Je ne sais pas comment c’est arrivé. Enfin si, je le sais. Toi aussi, puisque tu étais là. »

La jeune femme se releva, tournant le dos à son amant. Parce que c’était ce qu’il était. Quelque chose de très, très approchant en tous les cas. Savannah se mordit la lèvre, soudain envahie par la panique. Il la rejetterait, c’était évident. Mais au moins, il le ferait en connaissance de cause, et elle pourrait se consoler en sachant qu’elle avait été honnête avec toutes les parties concernées.

« Je suis enceinte, Hermès. » lâcha t’elle en se tournant vers lui. « De toi… »
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeMer 16 Mai - 17:13



SAVY & HERMES.

« Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois aux coups de reins. »


    SAVY - « Je suis enceinte, Hermès. »
    HERMES - « P-pardon ? »


    Vous connaissez cet effet ? Cette sensation que l'on a de penser que tout s'écroule autour de vous ? Le sentiment que le ressent au fond de vous même quand tout explose en vous, toute vos certitudes ? Plus rien n'existait pour Hermès ... Il n'y avait plus que lui. Lui et Savy ! Lui et Savy sans rien autour que les mots qu'elle venait de prononcer et qui se répercutaient inlassablement dans sa tête : « Je suis enceinte » L'effet d'une bombe ! Ce genre d'annonce qui fait angoisser la personne "accusée", qui fait disparaître toutes les certitudes de ce jeune homme... Le jeune Revenge était abasourdi, anéanti, ne souriait plus, ses yeux étaient vides d'expression. Il n'y avait plus cette malice pétillante dans le regard, elle avait laissé place à la peur, une peur-panique à l'idée d'être le responsable de cette grossesse prématurée, d'être le responsable de l'état de la jeune fille mais surtout une peur-panique d'être le père de cet enfant qui n'attendait qu'une chose : vivre ! Hermès ne pouvait y croire ! Non. Ce n’était pas possible. Il avait dû mal comprendre. Oui c’était ça, il n’avait pas compris. Son cerveau était stupide et avait mal interprété ce qu’elle lui avait dit. Ou alors c’était ses oreilles qui étaient défectueuses. Après tout, il s’approchait de la trentaine, vingt-cinq ans, il se faisait vieux. Mais au fond de lui-même, il savait que ce n’était techniquement pas possible. Alors il se décida à accepter qu'elle était enceinte. Qu’elle avait un petit être au fond d’elle. Qu’ils étaient trois dans ce cimetière en train de sombrer. Il la connaissait. Il croyait la connaître. Il ne la connaissait plus. L’avait-il vraiment connue ?

    SAVY – « De toi »
    HERMES - « Tout le monde t‘es passé dessus »


    Le jeune Revenge ricana pour se donner une contenance mais au fond de lui-même un doute naissait en lui. Une toute petite question s'immisçait et se répétait dans son esprit : et si c'était vraiment lui le père ? Se torturant l'esprit, il ne cessait de repenser à toutes ses nuits, ces merveilleuses nuits passée avec Savy, il ressentait ses caresses sur son torse, ses baisers sur sa bouche... C'était comme s'il revivait ces nuits. Aucun faux pas, à priori, mais le nombre de fois où ils l’ont fait peut être que … Il ne pouvait s’empêcher de se demander si ils n'avaient pas oublié quelque chose. Après tout, Miss Johnson n'a rien de la Ste Vierge, elle est tout le contraire ! Le jeune homme s'approcha de la future maman, inquiet.

    HERMES- « Savannah ? Tu n'es pas sérieuse ? C-ce n'est pas moi le père de l'enfant, n'est-ce pas ? Tu me fais marcher ? »

    Il observait une quelconque réaction de la future mère. Il ne s'était jamais vraiment intéressé à elle, il remarquait seulement à cet instant comment elle était mignonne, craquante avec son petit air blasé. On dirait un petit chiot perdu dans ce monde de fous. Elle était enceinte et c'était peut-être sa faute ! Et il entendait à répétition ses paroles : « Je suis enceinte, je suis enceinte, je suis … ». Non. Non ! L’annonce de la jeune fille avait eu l’effet d’une bombe sur le … père potentiel qui semblait totalement abasourdi, anéanti. Tout se mélangeait dans sa tête alors qu'il cherchait au plus profond des yeux de Savy si elle disait la vérité. Père ! Il allait peut-être être père, lui, à vingt-cinq ans, et l'inquiétude allait bientôt céder sa place à la panique. Elle n'avait cesser de coucher avec le premier garçon qu'elle croisait et il fallait que lui, Hermès Tyler Revenge, se retrouve sur la liste des pères potentiels de ce petit bâtard ! Le jeune homme toisa la jeune fille de son air froid et méprisant. Elle n'avait que ce qu'elle méritait après tout ! Son comportement, son attitude était totalement immorale et indigne du respect et de l'intégrité qu'une jeune fille devait avoir d'elle. Au début, Hermès avait vu en Savy une conquête supplémentaire, une fille en plus à son tableau de chasse, une nouvelle médaille à son palmarès. Quoi que... La future maman n'était pas en soi un défi, elle se laissait aller avec n'importe qui... Les adolescents s'étaient bien amusés pendant leurs fameuses nuits mais c'est tout... Rien de plus ! Avec le recul, et au vu de l'actuelle situation, Hermès ne riait plus. Vous connaissez cette impression, quand vous montez les escaliers dans le noir, et, alors qu’il n’y a plus de marche, vous en cherchez une. Vous avez l’impression de tomber dans le vide. Ou dans un looping , par exemple. L’impression que vous allez tomber, sans fin, et ne jamais vous relever. Que c’était la fin. Que vous alliez mourir, mais avec cette sensation de perte au niveau de vos tripes. Et bien là, c’était exactement la même chose. Tout s’écroulait autour d’Hermès. Jamais il n’avait envisagé ça. Non, jamais. Putain. Un air grave sur le visage, avec tout le sérieux qu'on ne lui connaissait que trop rarement, il inspira profondément et...

    HERMES - « Bon... On se calme...Vu que tu prenais tant de plaisir à coucher avec n'importe qui - non pas que moi, je suis n'importe qui- mais je suppose ainsi que je ne suis pas le seul, je me trompe ? »

    Hermès ne savait pas comment réagir face à la jeune maman. Il était extrêmement énervé mais, au fond de lui, et inexplicablement, il pensait que s’était beaucoup plus dégradant d'avoir son comportement que le sien ! Et s’était la seule chose qui pouvait encore lui remonté le moral. Il était heureux d’être un homme et ceux pour plusieurs raison. D’abord, s’épiler les jambes, se faire le bikini et les aisselles, et le tout assez souvent, ne lui plairait guère. Ensuite, avoir les menstruations une fois par mois lui semblait vraiment désagréable, et rien qu’à voir la gente féminines dans leurs symptômes prémenstruels, il savait que ce n’était pas quelque chose de chouette. Finalement, la grossesse. Tomber enceinte. Évidemment, une bonne partie des mamans sont contentes de l’être et l’ont voulu. Par contre, une autre partie ne désire pas toujours d’un bébé dans leurs bras. Puis il devait avouer que la façon de le découvrir manquait un peu de classe – pisser sur un bâton de plastique était vraiment étrange. Hermès ne quitta pas les yeux de la Miss Savy et posa sa main sur la sienne. Non pas en un geste tendre, juste...un geste qui annoncer rien de bon.

    HERMES - « Avorte car je ne serais jamais là ni pour toi ni pour ce... ton... bat-Enfant »

    Il s’était rattrapé de justesse avant que le mot claque : Batard. Il n’avait jamais été doué avec les contacts humains, les mots à dire et à ne pas dire. Et encore une fois il le prouvé.
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Savannah E. Johnson
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeMer 16 Mai - 22:49

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Savannah leva les yeux au ciel. Il était si prévisible. S’il avait été un cheval de course, elle aurait parié sur sa victoire et aurait gagné un sacré paquet de fric. Mais il n’était que le mec qui l’avait mise enceinte et qui la prenait pour la dernière des trainées. Décidément, ses remords finiraient vraiment par avoir raison d’elle. Comment Savannah avait elle pu imaginer un seul instant qu’Hermès pourrait, éventuellement, dans un futur lointain et approximatif, lui en vouloir de lui avoir caché l’existence de cet enfant ? Les bras toujours croisés, elle le foudroya du regard.

« Tout le monde t’est passé dessus aussi, connard. » répliqua t’elle, cinglante. « Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? De toute façon, rassure toi, je ne vais pas te demander quoi que ce soit. »

De tous les sales cons qu’il y avait dans ce bas monde, Hermès était le pire. Sa bassesse n’avait d’égale que son sex appeal. Ce qui était peu dire. Mais pour le reste… Il n’était pas vraiment le genre d’hommes qui allait la serrer dans ses bras pour la rassurer.

« Je ne suis pas la salope que tu imagines. Il n’y en a pas eu autant que tu ne le penses… A mon grand regret, ils ne t’arrivaient pas à la cheville et je me suis très vite lassée. Et bizarrement, il n’y a qu’avec toi que j’ai été aussi imprudente… » marmonna t’elle, peu ravie de lui faire un tel aveu. « Alors oui, je crains d’être sûre qu’il est de toi. »

Elle le toisa avec un mépris qui disait clairement tout ce qu’il lui inspirait, et ce, malgré les quinze centimètres qu’il avait en plus. La jeune femme secoua la tête, écœurée. Elle ne s’attendait pas à une autre réaction de sa part, mais elle avait eu la terrible naïveté de croire qu’il y en avait encore quelque chose de bon en lui. Mais ce n’était pas le cas, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait jamais rien eu de bon en lui. Sa patience s’évaporait peu à peu. D’autant plus qu’elle n’en avait jamais beaucoup en réserve quand Hermès était face à elle. Et à cet instant précis, il lui montrait ce qu’il avait de pire en lui. Pire, le mot restait encore très faible. Il posa sa main sur celle de Savannah mais elle le repoussa sans la moindre douceur, une très forte envie de casser sa jolie gueule l’envahissant.

« Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! Tu penses sincèrement que j’ai voulu tomber enceinte de toi ? DE TOI ? Je ne veux même pas de ce bébé ! Un enfant qui me rappellerait sans cesse qu’il est à moitié toi rien qu’en étan là ? Est-ce que tu me crois folle à ce point ? » hurla t’elle, perdant son calme.

Ce qui était encore plus effrayant dans le cimetière dont le seul bruit était celui des feuilles qui voletaient mollement de ci de là. Savannah avait à présent les mains sur les hanches. Pensait elle vraiment ce qu’elle venait de lui cracher au visage ? Elle n’en était pas vraiment certaine. Elle n’avait jamais envisagé d’être mère. Toutes ces choses, c’était le truc de sa sœur, pas le sien. Mais après tout ce que Sora avait traversé, Savannah pouvait elle sérieusement envisagé un seul instant de ne pas garder ce bébé ?

« Va au diable, sous un train, où tu voudras, ça m’est égal. Je n’aurais même pas dû te le dire. Tu n’es qu’un sale égoïste. »

La jeune femme tourna les talons et s’éloigna, lasse. Tout cela l’avait épuisée. De toutes les façons qu’elle avait envisagées pour lui annoncer, elle n’avait pas un seul instant pensé qu’elle ferait ça dans un cimetière…
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeDim 27 Mai - 14:48



SAVY & HERMES.

« Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois aux coups de reins. »


    SAVY « Alors oui, je crains d’être sûre qu’il est de toi. »

    Elle avait parlé, elle l’avait anéanti. Et ça malgré toutes les qualités énoncé à son égard, certes il avait un égo surdimensionné et ce genre de compliment sur ses attitudes, au lit on en aurait entendu parler pendant un long moment. Mais en ce moment un énorme, gigantesque poids se saisit de son cœur et le broya gentiment. Son pressentiment l'oppressa à un tel point qu'il eut envie de vomir. Il était le père. Une petite crevette appelée Revenge. Une envie de pouponner Hermès ? Oh non, ne voyez pas là l'adoration qu'ont les futurs papas gâteux quand ils apprennent que leur femme est enceinte et qu'ils commencent à parler au ventre de ces dernières ... Loin de là ! Pendant quelques secondes, il crut sincèrement que son cœur avait lâché. Puis brusquement, il se remit à battre avec une telle force qu'il faillit lui crever la poitrine. Comme un pauvre drogué en manque, Hermès se prit la tête entre les mains et se frotta le visage. Son envie de vomir était loin d'avoir disparue, mais c'était plus ou moins muée en une envie de hurler, de courir, de frapper, de bouger. Pourtant, il resta debout, la tête dans les mains. Il resta un instant immobile et silencieux, laissant le vent combler le vide. Hermès faisait un effort, un effort géant, tentant de prendre sur lui tout ce qu'il ressentait à cet instant, et de faire face à Savy. Il releva enfin la tête, et dévisagea la jeune fille. Son regard méprisant me serra le cœur mais Hermès était d’un égocentrisme foudroyante et il était loin d’être de se personne qui prendrait la futur mère dans ses bras pour la réconforter et trouver des solutions adéquat face à ce problème monstre. Non, il était plutôt le genre à accabler et critiquer comme si un môme ce faisait tout seul.

    SAVY - « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! Tu penses sincèrement que j’ai voulu tomber de toi ? DE TOI ? Je ne veux même pas de ce bébé ! Un enfant qui me rappellerait sans cesse qu’il est à moitié toi rien qu’en était là ? Est-ce que tu me crois folle à ce point ? »

    Hermès accusa le choc, fixant Savy sans compassion ni même agréable surprise. Au contraire Hermès semblait fortement désapprouver la nouvelle, comme si tous les maux du monde s’abattaient sur lui. Il était déjà fort peu singulier d’apprendre à quelqu’un qu’il allait être papa dans une dispute, mais c’était encore plus déconcertant lorsque le père en question prenait la nouvelle comme si on lui avait appris qu’il allait mourir dans les jours à venir. Hermès passa une main dans ses cheveux sombres, tournant le dos à Savy il commençait dores et déjà par ne plus tenir en place, presque secoué. Visiblement la colère ne s’était pas atténuée, au contraire elle fut même attisée par cette nouvelle. Enfin, Revenge se retourna vers la jeune femme, sa voix avait baissé d’un octave mais demeurait toujours aussi froide.

    HERMES - « Depuis quand ?» Il ne lui laissa pas répondre à la question que déjà Hermès surenchérit alors « Ca n’a pas d’importance puisque de toute évidence tu ne garderas pas cet enfant. Tu avortes, et le problème est terminé, point. »

    Là encore, sa voix était teintée de cette petite arrogance et de cet ordre caché qui murmurait un « Fais ce que je te dis de faire ». Pour Hermès, il était inconcevable pour lui d’avoir une descendance, et pas seulement parce qu’il ne se sentait pas prêt à élever un enfant. Le serait-il un jour, après tout ?

    SAVY « Va au diable, sous un train, où tu voudras, ça m’est égal. Je n’aurais même pas dû te le dire. Tu n’es qu’un sale égoïste. »

    On avait toujours dit à notre chère gueule d'ange qu'une femme enceinte bourrée d'hormones en dérangement était dangereuse, surtout en colère, mais Hermès n'en avait jamais tenu rigueur. Face à la Johnson, pourtant, il faisait les frais de ces excès d'humeur avant qu’elle s’éloigne de lui
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MessageSujet: Re: Quand titi rencontre grosminet   Quand titi rencontre grosminet I_icon_minitimeDim 17 Juin - 0:55

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« J’avorte ? Parce, EN PLUS, tu penses pouvoir décider pour moi ? Tu penses pouvoir me dire que JE DOIS faire alors que tu n’as jamais su faire autre chose que me sauter comme la dernière des chiennes ? Mais mon pauvre Hermès, tu délires complètement ! »

La jeune femme avait fait volte face, fixant Hermès avec une hargne qui ne lui était habituelle que face à lui. Un mépris, une haine même, aussi intenses que l’attirance qu’elle éprouvait pour lui. Spécialement à ce moment là. Elle aurait dû le gifler, mais elle n’avait pas envie de se battre. Etre en conflit avec lui l’épuisait, alors qu’en temps normal, cela lui donnait une grande forme. Elle avait l’impression de n’avoir jamais rien fait de sa vie, et quand elle voyait Hermès la repousser ainsi simplement parce qu’elle était enceinte, elle se demandait même si elle n’aurait pas mieux fait de se jeter sous un train. Mais en valait il seulement la peine ? Rien n’était moins sur… Savannah soupira. Elle aurait mieux de mentir ou même de ne carrément rien dire. Il se fichait qu’elle soit enceinte, il se fichait de cet enfant. Hermès n’était qu’un sale égoïste, et elle avait eu le tort de croire que son honnêteté payerait.

« Le problème est DÉJÀ réglé en ce qui te concerne puisque tu t’en contre balances. Ma morale m’a persuadée que tu devais savoir, mais il semblerait que je me sois lamentablement plantée. Sur toute la ligne. De toutes les manières, tu n’as pas à t’inquiéter pour ça, je n’ai pas la moindre intention de te demander une quelconque pension alimentaire. En fait, je ne vais absolument rien te demander. Comme si tu faisais partie des personnes à qui je peux faire confiance, sur qui je peux compter ! »

Savannah était essoufflée tant il l’avait énervée, tant il l’avait mise dans un état assez impressionnant de rage. Rien que ça. Mais Hermès était très fort à ça. Il n’avait même pas besoin de faire grand-chose pour ça, qui plus est. Refoulant un grognement, elle leva les yeux au ciel et retourna vers sa voiture d’un pas qu’elle espérait décidé. Parce qu’en réalité, elle tremblait de tout son être. Mais elle était bien trop fière pour le montrer au jeune homme. Aussi s’installa t’elle à la place du passager. Elle n’était pas encore en état pour conduire jusqu’à chez elle. Pour conduire tout court, en réalité. Si on lui avait dit qu’être enceinte rendait aussi émotive, elle s’en serait volontiers passée. Sora semblait si radieuse, si heureuse, si épanouie lorsqu’elle était enceinte. Savannah pensait donc que c’était quelque chose de merveilleux. Personne ne lui avait parlé des sautes d’humeur, de l’émotivité, des nausées et des vomissements, des seins douloureux, des jambes lourdes et elle en passait, et des meilleures.

« Sois maudit, Hermès… » marmonna t’elle pour elle-même, en posant les mains sur ses yeux. Pourquoi se rendait elle malade ainsi pour un sale type comme lui ? Est-ce que ça voulait dire qu’elle était amoureuse de lui ? Rien que d’y penser, elle en eut un haut le cœur, mais si on y réfléchissait, ça pouvait se tenir. Le bonheur dans un monde parfait, comme chez les bisounours…
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