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 le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.

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Santas
Bienvenue à Baltimore
Santas

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MessageSujet: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMar 14 Fév - 10:37



« Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste.»
Tapis dans le noir d’un coin de l’immense gymnase, il observait les humains prenant plaisir à se coller pour entamer des danses douces et délicates. Ce n’était guère amusant à ses yeux. C’était bien trop calme et tranquille. Il n’avait pas posé ses valises dans cette ville pour avoir le droit à ce genre de spectacle qui lui donnait envie de bailler. Ce qu’il fit. Il fallait donner à cette ambiance un petit peu de changement. Attrapant une flute de champagne sur le plateau d’une serveuse, il l’a but entièrement avant de prendre son air de gentleman. Il était si facile d’avoir ce qu’on le voulait et Santas savait pertinemment ce qu’il voulait de cette serveuse. L’attirant près de lui, il posa une de ses mains sur sa hanche tandis que l’autre sur la nuque de la demoiselle. Son regard habituellement vert, vira au noir et la serveuse ne passa pas à côté de ça. Elle voulut crier mais le démon l’empêcha en l’embrassant. Il aimait jouer avec ses victimes et pouvoir entendre leur cœur battre la chamade. Mais ce soir, elle n’en sortirait pas indemne. Ce fut brutale et sans aucune pitié. Elle se débattit, murmura des « au secours », pria le seigneur pour survivre. Mais rien n’y fit. Le calvaire se termina lorsque Santas avait fini de jouer avec elle. Trainant la serveuse par le bras, il observa les lieux. Un immense cœur rouge piqués de roses allait faire sa descente dans quelques minutes. C’était le moment de faire en sorte que les gens se rappellent de cette soirée. Le corps sans vie fut accroché. Plantant une dernière fois, son couteau dans le corps afin que le sang dégouline. Il sourie et se frotta les mains en sachant que tout allait l’amuser à partir du moment où il sentira la panique naitre dans les yeux des humains. Leurs cris. Leurs peurs. Eux qui croyaient que tout était beau, magique et joyeux. Le spectacle serait encore plus jolie d’en bas. Et c’est près de la piste de danse qu’il prit place en croisant les bras sur sa poitrine et en pensant au chaos qui serait le summum de cette fête de la saint-valentin.
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Savannah E. Johnson
Bienvenue à Baltimore
Savannah E. Johnson

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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeDim 19 Fév - 18:20

le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  352m6w9

Savannah regarda la robe de bal que sa sœur lui avait permis de se payer. La jeune femme ne voulait pas de cette robe. Elle ne voulait même pas aller à ce fichu bal. Sora avait insisté, lui promettant que ce ne serait pas aussi ennuyant que le terme ‘bal’ le laissait entendre. Elle soupira et attrapa la jolie robe bleue. Bon d’accord, elle était folle amoureuse de cette robe. Savannah n’était qu’une femme après tout. Elle était simple mais superbe. Elle avait des escarpins bleu nuit qui iraient à merveille avec la robe. Son plus gros souci désormais serait la coiffure. Elle était encore enveloppée dans son drap de bain et ses cheveux étaient mouillés. Elle s’approcha de son miroir et laissa tomber son drap de bain. Elle était sèche mais n’avait toujours pas d’idée pour sa coiffure. Elle choisit finalement de faire des anglaises de ses longs cheveux bruns et les releva légèrement avec une pince ornée d’une grosse orchidée blanc cassé.

Le taxi la déposa devant l’université. Savannah regarda le lieu de travail de sa sœur ainée. Elle était née et avait grandi à Baltimore, pourtant c’était la première fois qu’elle voyait cet endroit. Il lui filait la chair de poule. Elle n’aurait jamais pu s’enterrer dans un lieu pareil pour étudier. Elle ne regrettait pas la bâtisse des années 1930, lumineuse et colorée, où était abritée l’école des beaux arts où elle avait fait ses études. Elle avait adoré ses études et l’endroit où elle les avait faites. Mais peu importait, tel n’était pas tout l’intérêt de la soirée. Un bal, sérieusement ? Savannah n’arrivait toujours pas à croire qu’elle s’était laissée avoir par Sora. Elle ne savait même pas danser. Enfin, pas le genre de danses qu’on pratiquait dans un bal. Un vigile s’approcha d’elle et lui indiqua poliment le gymnase. Tandis qu’elle s’y dirigeait, elle remarqua des pancartes rouges avec des angelots et des gros cœurs montraient la direction du gymnase. C’était d’un kitsch et tellement laid. Elle aurait fait bien mieux avec bien moins.

Lorsqu’elle arriva devant la porte, elle hésita. Elle entendait la musique et les voix. Il devait déjà y avoir énormément de monde. Elle n’était pas tellement en avance, il fallait dire. Elle ferma les yeux et prit une grande inspiration. Elle avait bien prévenu Sora de toute façon. Si elle s’ennuyait, elle partirait. Sitôt que sa sœur l’aurait vue, toutefois. Il ne serait pas dit qu’elle lui avait posé un lapin. Se décidant enfin, elle poussa la porte et pénétra dans l’immense gymnase. Elle sursauta presque lorsqu’un serveur s’approcha d’elle en souriant, un plateau avec des coupes de champagne à la main. Elle en prit une, et la garda à la main. Elle n’aimait pas le champagne.
La jeune femme songea qu’un bal masqué aurait été tellement plus amusant. Lorsqu’elle était en deuxième année, l’un de ses professeurs avait demandé à la classe de créer des masques. Trois chacun. Mais les élèves avaient tellement adorée l’idée qu’ils avaient continué à en faire jusqu’à la fin de l’année scolaire. Cela prenait tout un pan de mur de sa chambre. Savannah s’avança dans la salle, à la recherche de sa sœur. Mais Sora n’était nulle part. Elle remarqua un homme, à l’écart des autres, mais n’y prêta guère attention. Il n’avait pas l’air de vouloir de mêler à la foule.

« Sora, où est ce que tu te caches, bon sang… » marmonna t’elle pour elle-même.

Elle jeta un regard vaguement dégouté à la piste de danse improvisée. Elle pria pour qu’aucun rebut de la société ne vienne l’inviter à danser. Elle n’en avait aucune envie mais elle se savait trop faible pour dire non. Elle avait été trop bien élevée. Ce qu’elle regrettait, particulièrement à ce moment là. Savannah regarda à nouveau. Elle ne voyait Sora nulle part, et lui en voulut particulièrement. Elle ne connaissait personne et se sentait totalement seule et abandonnée au milieu de tous ces inconnus.


Dernière édition par Savannah E. Johnson le Ven 9 Mar - 11:32, édité 1 fois
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Hermès T. Revenge
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Hermès T. Revenge

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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeLun 20 Fév - 20:19


    Une bande de petits animaux craintifs, que la curiosité aura finis par pousser hors de leurs cages dorées. Pour cette mascarade festive, ils avaient tous revêtu leur plus beaux vêtements. C'était ridicule au possible. Certains ressemblaient à des poissons rouges dans leur bocal, affichant leurs allures charismatiques et leurs grandiloquences à qui voulait bien leur témoigner un quelconque intérêt, d'autres rasaient les murs par faute de n'avoir une tenue ou la tchatche digne de créer une quelconque concurrence. Mais cette fausse bonne ambiance, cette impression de chaleur qu'on avait en voyant ce buffet magnifique, infesté de tout ce que vous pouviez rêver de manger et de boire en ce jour de fête, ce n'était que de la poudre aux yeux, une blague, factice car chaque personne dans cette salle était un bourreau et une victime potentielle...

    Entré dans la salle, Hermès resta relativement de marbre, il savait tout ça et pourtant ça ne l'avait pas empêché lui aussi de sortir de sa cage. Ne vous méprenez pas, ça n'avait rien avoir avec de la curiosité ni même l'envie de se mêler à la foule, que nenni ! S'il avait lui aussi cherché des heures après une tenue digne de ce nom et qu'il avait rappliqué, c'était pour une raison bien plus triviale, presque animale même. Il crevait de faim et avait une flemme monumentale de se préparer quelque chose. Là, on mettait à sa disposition un banquet carrément ! Il n’allait pas cracher dessus. Déjà parce que cracher c'est moche, faussement viril et mal poli, mais aussi parce qu'il ne tenait pas à empêcher les gens de manger eux aussi. Quoi que maintenant que j'évoque cette idée ça pouvait être relativement drôle de leur couper l'appétit.

    Son costume était d'un noir uni impeccable, contrastant parfaitement avec sa peau pâle. La chemise blanche, la cravate noire elle aussi. Simple, ennuyeux, mais sophistiqué. Pas comme ses cheveux qu'il n'avait pas vraiment cru bon de coiffer. Une tête à la mode "tombée du lit" et une barbe de trois jours très seyante. Ou, comment donné un peu de punch à une tenue affreusement austère et banale sans avoir l'air d'un bouffon avec des converses de couleurs qu'on repère à vingt mètre à la ronde. A croire qu’Hermès avait l'habitude de ce genre de mondanité. D’une démarche nonchalante et à la fois d'un déhanché félin qu'il se rendit à la grande table dressée dans un coin de la sale. Les plats lui faisaient de l'œil depuis qu'il était entré s'en était devenu insupportable ! Il n'en fallu pas plus au jeune homme pour se rendre vers le buffet, saisir une bouteille de champagne sans même prendre un verre et se barrer, comme si de rien était et surtout, comme s'il était chez lui, se dirigeant vers une chaise pour boire tranquillement son champagne mais « cette voix » le stoppa. Vous savez cette voix que vous reconnaissez dans toute une foule car elle appartient à une personne qui vous inspire des envies de meurtres dans d'affreuses souffrances (que je pourrais énumérer indéfiniment mais que je ne ferais pas, histoire de ne pas passer pour une psychopathe) ou encore d’aller pratiquer un sport de chambre.

    HERMES – « Je vois que ton régime actuelle ne fonctionne pas à merveille … »
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Savannah E. Johnson
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Savannah E. Johnson

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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMar 21 Fév - 23:06

le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  352m6w9

Cette voix. CETTE voix ! La seule voix au monde qui lui donnait des frissons de délice autant qu’elle pouvait l’exaspérer. La dernière voix qu’elle se serait attendue à trouver ici. A croire qu’être imprévisible, jamais là où on l’attend, était le principal trait de caractère d’Hermès. Secouant légèrement la tête pour repousser une mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage, elle se tourna vers lui. De la plus méprisante et hautaine des façons, elle le regarda de haut en bas. Comme toujours, il était sexy. Pourtant, elle le détestait. Il lui filait presque de l’urticaire. Ce soir là, ses cheveux en bataille et sa barbe hirsute tranchaient avec son costume noir. Cela lui donnait un truc en plus, et il en avait absolument conscience. Il avait une confiance en lui absolument inébranlable. C’est alors qu’elle vit la bouteille de champagne. Un sourire cruellement satisfait éclaira son visage d’ange. Se détournant de lui, elle regarda à nouveau les danseurs.

« Et c’est toi qui dis ça, avec ta bouteille honteusement volée. » lâcha t’elle sans même lui jeter un regard. « Pour autant que je sache, ça ne t’a jamais gêné jusqu’à présent. »

Il pensait la vexer ? C’était raté. Au contraire, elle s’en amusait. Le seul hic était que sa sœur était quelque part dans les parages et qu’elle ne pouvait pas créer un mini scandale. Fort ennuyeux. Elle siffla cul sec la flute de champagne. Seigneur, qu’est ce qu’elle pouvait détester le champagne. Et ce qu’elle pouvait le détester, ce sale type imbu de sa personne. Une espèce de prostituée blonde habillée avec une robe si moulante qu’on pouvait presque voir ses organes passa devant eux et lorgna Hermès sans même essayer de s’en cacher. Savannah leva les yeux au ciel.

« Oh pitié… » Elle tendit la flute au jeune homme, toujours sans le regarder. « Remplis mon verre, s’il te plait. Cette soirée me tape déjà sur les nerfs. »

Elle avait failli lui dire ‘rince moi’, mais cet abruti aurait été parfaitement capable de lui vider la bouteille de champagne sur le corps. Ou sur la tête. Mieux valait éviter de lui donner de mauvaises idées. Elle détestait tomber sur lui. Où que ce soit. Ça finissait au lit neuf fois sur dix. La dernière fois, ça avait été le cas. Ce soir là… Elle ne voulait pas. Elle ne voulait jamais mais là, elle porte une robe qui coutait deux reins, deux poumons et un foie. Hors de question qu’elle laisse ce rebut de la société la déchirer. Ou pire.

« Comment tu as pu avoir une invitation ? » lui demanda t’elle soudain, le dévisageant de ses immenses yeux. « Non, ne réponds pas. Tu vas me sortir une de tes salades, et on saura tous les deux que tu mens. »

Un sourire plein de vices et profondément calculateur illumina le visage de Savannah. Exactement le genre qu’elle avait quand une excellente idée lui traversait la tête. Elle se plaça devant lui, une main sur la hanche. Hermès ne semblait pas vraiment comprendre. Il ne comprenait jamais, à part quand elle le trainait par le col. Au sens propre du terme. Ce qu’elle ne comptait pas faire pour le moment. Mais l’un de ses fantasmes d’adolescente était de s’envoyer en l’air avec le quaterback dans les vestiaires. Bon, ce n’était pas VRAIMENT le genre physique d’Hermès, mais son expérience d’adulte lui avait appris que ce n’était pas les sportifs dopés les meilleurs au lit.

« Je suis sûre que tu ne sais pas danser. Tu es un beau parleur et un crâneur, mais tu n’as pas la moindre classe. Je suis prête à parier ma décence que tu ne sais pas danser. »


Dernière édition par Savannah E. Johnson le Ven 9 Mar - 11:31, édité 1 fois
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMer 22 Fév - 20:53

le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  Tumblr_lz7secDJqq1qfo63mo1_500

On peut dire que la saint-valentin soit le moment de l’année que je préfère. Les cœurs. Les roses. Les mots doux. Tout un obstacle pour un sentiment qui s’enfuit comme un voleur dès la première occasion. Les gens pensent que l’amour aide à surmonter la douleur, un remède à une vie pitoyable et catastrophique. Croire à l’amour, c’est comme croire à Dieu. C’est idiot et une perte de temps. Je vis avec cette idée depuis un bon paquet d’années. La faute à un passé douloureux et cruelle. Mettre la faute sur le passé, c’est bien plus facile. C’est bien plus simple pour éviter de se remettre en question. Et je ne le nie pas. Dès que je fais un pas à l’avant, immédiatement j’en fais trois à l’arrière. Comme si je refusais d’aller, comme si j’aimais vivre dans la douleur, dans ma douleur. Pourtant, je suis là. Je suis prête à rentrer dans ce gymnase. Et le pire dans tout ça, c’est que je porte cette robe. Regardant ma tenue, je me demande comment j’ai fait pour enfiler cette robe et pour l’acheter. Noire comme la nuit, elle n’a rien d’extraordinaire à part que j’ai l’impression de ressembler à une meringue qu’on a trop laissé au four. Ma main contre la porte n’ose pas appuyer. Je me retourne attrapant les pants du tissus et m’apprête à faire demi-tour pour rentrer à la maison afin d’enfiler un survêtement. Seulement, je revois encore les mots de la note. « les membres devront faire un tour à l’évènement de ce soir afin de s’assurer de la sécurité des habitants. » Pourquoi c’était tombé sur moi et non pas sur un membre plus en adéquation avec ce genre d’évènement. Il y a bien une chose que je ne faisais jamais, c’était de reculer. Je devais voir ceci comme un devoir. Et comme rien d’autre. Je resterais dans un coin de la pièce à observer les gens. Ça suffirait amplement. Une bonne bouffée d’air frais et ma main poussait les portes.

Ma main vint immédiatement se placer sur ma bouche quand un petit rire sortit de ma bouche. D’autres auraient peut-être vu un truc extraordinaire et beau, moi je ne voyais que la fanfreluche, le nian-nian et tout ce que je haïssais. Cependant, on pouvait dire que la décoration allait parfaitement avec le thème. « heureusement que le ridicule ne tue pas. » dis-je après avoir enlevé ma main et en me glissant entre les gens afin de trouver une place un petit peu à l’écart du monde. J’attrapais tout de même un verre, je n’avais pas le droit d’être bourrer. Seulement, un verre n’allait pas me tuer. J’aurais aimé pouvoir ingurgiter une vodka cul sec comme j’avais pris l’habitude de le faire en Russie. Mais non. Je devais me contenter d’une flute de champagne prise sur le plateau d’un serveur un peu, beaucoup, maladroit. Je n’aimais pas beaucoup patienter de la sorte car j’en venais toujours à me poser des questions, à réfléchir sur certaines choses. Ce que je n’en avais pas très envie de faire. Ma vie n’était pas l’idéal et c’était encore pire depuis les derniers jours. Je pensais être arrivé au summum de la douleur et de la brutalité. Et bien, il semblait que les choses pouvaient empirer. Je n’arrivais même pas à évoquer la chose dans mon esprit alors à en parler, c’était encore plus dur. Et puis, qui comprendrait ce qui s’est passé. Même moi, j’ai dû mal à me dire que c’est vraiment arriver. Je m’étais toujours promis que jamais plus, je ne laisserais un homme me faire souffrir ou profiter de moi. Je me dégouttais au point de ne même plus me regarder dans un miroir. Pleurer avait été la seule chose que j’avais eu le courage de faire, la seule chose qui m’était venue naturellement alors que ce n’était même pas dans mes habitudes. Je n’avais pas réussi à être forte, à tenir droite, à être solide comme le roc. J’en avais pris un coup, un grand coup qui ne faisait que me montrer que je ne suis rien. Je secouais la tête comme si tout allait disparaître, comme si toutes mes pensées allaient sortir pour ne plus revenir. Pourtant, elle était là. J’essayais de me concentrer sur les gens qui dansaient, sur autre chose qui ne cesserait pas une torture pour ma pauvre personne.
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A. Jazz Džeko
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeVen 24 Fév - 10:58


    Qu'est-ce que je fous là ? Roulant des yeux, elle se rendait tout juste compte dans le pétrin dans lequel elle venait de se fourrer. Enfin, pétrin est sans doute un grand mot. Quoique. Pour l'associable et destructrice personne qu'elle est, venir se frotter à d'autres personnes dans un bal. Surtout un bal pour la saint-valentin ! T'es pas nette comme fille ! C'est le cas de le dire, elle va se retrouver en face de tout un tas de personnes heureuses, souriantes et dansant. Et rien que d'y penser ça l'a fait reculer, réellement.

    Alors pour tenter de se convaincre de se lancer, elle tente de construire une liste de choses « positives », de bonnes raisons d’entrer. Ce n’est pas chose facile, mais elle en trouve trois, quatre. Un sourire nait sur son visage : elle va bientôt entrer. Un pas en avant tu peux le faire ! Un sourire incrusté sur le visage ! Une robe ! Une sacrée robe d’ailleurs, un truc moulant finissant par du légèrement ample, une forme se dessinant grâce à un tissus bleu nuit. Ceci rehaussé par un collier faussement dorée, une paire d’escarpin noire vernis.

    Comme « par hasard » elle s’est perdue dans ses pensées, ce qui ralentit sa progression. Mais quelqu’un va la rappeler à l’ordre. Un inconnu. Faisant volte-face pour le voir, elle continue d’arborer un joli sourire. Un jeune homme, du même âge ou bien légèrement plus âgé. Sans comprendre véritablement comment ils commencent à discuter, elle finit par entrer en sa compagnie. Jazz délaisse son trench et se lance dans l’arène. Il est collant ! Faut s’en débarrasser au plus vite, prétextant reconnaître quelqu’un, elle s’éloigne. Profitant de cette traversée pour attraper un verre d’alcool, lequel ? euh… Elle le boit cul-sec et en découvre le contenu. Pas mal …

    Elle balaye du regard une partie de la salle et jackpot !!! Elle se sent tout un coup un peu moins seule. A son tour elle se faufile et arrive à la hauteur de Jezabel. Elle attrape dans son sac, qui se qualifierait d’avantage de pochette ou de feuille A4, un petit paquet jaune. Son sourire s’est agrandi et est devenu sincère. Un pas sur le côté plus tard, elle se retrouve à côté de Jeza et en profite pour lui tendre le paquet. « il semblerait qu’ils ont eu un prix de gros avec la fanfreluche et le crépon. Espérons que la nourriture ne sera pas dans le même style. » Elle ne l’a pas regardé, elle a préféré inspecter la personne à quelques pas d’elle. Le paquet qu’elle lui tend, ce sont des M&Ms.

    Et enfin elle l’a regardé, lui offrant un petit regard malicieux. Jazz ne peut s’empêcher de gigoter, cette foutue robe, jolie certes, mais « grattante » ! « peut-être que les convives ont aussi eu un prix de gros sur le crépon ! » Sans s’en rendre compte, elle jette un coup d’œil sur sa propre robe comme pour être certaine qu’elle en a pas de crépon. Non, elle n’en a pas. Je ferais bien un classement des robes les plus étranges ! Quelqu’un passe avec un plateau, hop elle attrape un verre. Cette fois elle examine le contenu et ce d’un air un peu dubitatif. Et puis quoi ? il peut rien lui arriver ici ? c’est le pays des Bisounours, non ? Alors elle mène le verre à ses lèvres et en boit une gorgée, tout en scannant la salle. Et oh ! surprise, elle avale de travers. Rapidement elle éloigne le verre et essaye de se calmer. J’ai la poisse, pourquoi je suis venue ? Hermès est là. Son regard va sur un autre point de la pièce et elle tente de faire comme si elle n’avait rien vu.

    pas très futée, j’avais fait cette réponse hier mais je l’ai pas posté …
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Liam A. Campbell
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Liam A. Campbell

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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeDim 26 Fév - 9:47

La saint valentin. Cette fête à de nombreuse signification dans l’esprit des gens. Certains la prenne comme une occasion de faire plaisir à la personne qu’ils aiment, de pouvoir passer un bon moment au restaurant ou autre endroit, de se montrer romantique au moins une fois dans l’année. Pour d’autre il s’agit d’une fête commercial. Un nouveau prétexte pour pouvoir prendre de l’argent aux citoyens, et certains se servent de cette excuse pour ne rien faire et se comporter comme n’importe quel autre jour de l’année. Pour moi c’était un bon moyen pour me fondre dans la masse le temps d’une soirée. J’étais venu ici dans le but d’avoir une existence humaine, de pouvoir vivre normalement sans avoir à me soucier de ma nature. Même si bien évidemment, je devais tout de même me nourrir. Je n’avais pas fait un choix avancé côté tenu vestimentaire. Pourquoi faire compliquer alors qu’on peut faire si simple ? Une chemise blanche, une veste noire et un jean. Je n’avais jamais été bien fête alors je n’allais pas commencer maintenant.

Je poussai les portes pour entrer dans la grande sale. Un coup d’œil alentour m’annonçait que la soirée avait déjà bien avancé. Beaucoup de gens, dansaient, riaient et s’amusaient. Tandis que d’autre restaient dans leur coin avec leur verre à la main, sûrement à attendre que quelqu’un les invitent à danser. J’avançai à pas lent dans la grande pièce l’air plus détendu que jamais. La pièce était bondée d’humains, il y en avait dans chaque recoins se serait pas chose facile de tenir toute la soirée mais j’avais pris la précaution de me nourrir avant de venir, vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Je pouvais aussi sentir que certains ici n’étaient pas humains, ça se sentait à plein nez.

Je me mis dans mon coin à mon tour en attendant. L’ambiance battait son plein ce soir et les gens se ruaient sur la piste de danse pour échanger un moment sympa avec les autres. Je ne préférais pas faire de commentaire sur les tenus que les gens avaient choisis pour l’occasion. Je me sentais assez dépaysé je dois dire. Et encore j’avais fait un effort avec la chemise. J’entrais mes mains au fond de mes poches en poussant un long et profond soupire. Et maintenant j’étais censé faire quoi. Inviter une femme à danser ? Je n’étais pas certain dans avoir envie. Et pourtant j’étais là, c’était bien pour quelque chose tout de même. Oui, pour revoir une femme en particulier, Jezabel. Je n’étais pas certain qu’elle serait là, ce n’était pas son genre. Mais en venant ici, j’avais eu l’espoir de l’y trouver.
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Hermès T. Revenge
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeVen 2 Mar - 21:06

    Hermès était bien, Hermès ce sentait bien. Et cela était en partis grâce à l'alcool qui l'avait plongé dans l'ambiance festive du bal. En outre, était complètement saoul et avait les sens embrumés et cela pouvait être traduit comme désastre car l'alcool avait sur le jeune homme des effets ... « apaisants » ou plutôt disons les choses tels quelles sont l’alcool pouvait provoquer chez Hermès des situations assez tordus. Les esprits s'échauffaient donc, les langues se déliaient, et l'esprit du jeune homme se libérait peu à peu. Point négatif de ce qu'on pouvait éventuellement prendre pour un semblant de liberté ; il n'était pas certain que le jeune homme complètement saoul ne parvienne à se contrôler. Car déjà, son regard fauve glissait de femme en femme, dissimulés derrière des rires et des sourires soit disant sympathiques. Et c'est ainsi que le froid Hermès devenait de plus en plus charmeur. On aurait dit un fou doublé d’une nymphomane sadique. Et rapidement il trouva sa proie.

    HERMES - « Je vois que ton régime actuelle ne fonctionne pas à merveille … »

    Il savait quand l’attaquant sur son poids il la mettrait mal à l’aise. En tant que grande obsédée de sa ligne, Savy ne jurait que par ça, un gramme de trop équivalait à une terrible guerre. Ou du moins c’est ce que penser Hermès puisque toutes les femmes sont ainsi pourquoi Savy serait-elle différente ? On pouvait donc s’attendre dû à la provocation d’Hermès qu’une troisième Guerre Mondiale éclate. Quelques personnes observaient la scène avec un intérêt quasi scientifique, constatant les ravages que pouvait faire tout excès sur la pensée humaine... Pauvre petite choses.

    Ou plutôt pauvre Hermès qui venait de s’apercevoir que sa mort sera pour bientôt. Oh non, ne vous méprenez pas Savy avait beau être une personne coriace, sauvage –les marques de griffes sur son dos peut en témoigner- farouche et la liste est encore longue elle était loin d’être une meurtrière pour pouvoir tuer Hermès. Le souci était plutôt qu’il venait d’apercevoir au loin Jeza et Jazz. Ce qui annoncer rien de bon.

    Parlons vite, parlons bien.
    Bon, je n’ai pas le temps de vous pondre ma vie personnelle, même si les mots : vertu, sagesse et divinité suffiront amplement pour en parler. Mais voilà, la situation devenait vraiment critique. Jeza, celle qu’il torturait par d’affreux cauchemars et qui connaissait son horrible secret était là face à moi et discutait tranquillement avec Jazz ; Jazz c’était celle … Jazz était un tout. Elle était l’ange face à ce monstre que j’étais.

    SAVY - « Remplis mon verre, s’il te plait. Cette soirée me tape déjà sur les nerfs. »


    L'embuscade du siècle comme dirais certains. J’étais un être faible qui la suivit dans sa décadence alors que j’étais bien éméché et c'est comme ça que vous vous retrouvez accrochez à un fil, tel Tarzan dans sa jungle amazonienne -le pagne en moins- et l'estomac aux bords des lèvres prêt à tout rendre à la moindre petite secousse trop violente à son goût. Tellement éméché qu’il ne remarqua même pas la belle blonde qui lui lancer des regards douteux, si c’est pour dire. Lui, qu’il aurait en temps normal, prit la main de la belle blonde et tous deux auraient quitté le bal des envies pleins la tête laissant Savy sachant éperdument qu’elle l’aurait massacré lors de leur rencontre suivante. Mais Hermès était loin d’être dans son état normal.

    SAVY - « Je suis sûre que tu ne sais pas danser. Tu es un beau parleur et un crâneur, mais tu n’as pas la moindre classe. Je suis prête à parier ma décence que tu ne sais pas danser. »

    HERMES - « Oula, j'suis pas trop certain que j'ai envie de danser avec toi... »


    Pourquoi il faisait soudainement si chaud ? Quelqu’un avait-il augmenté le chauffage ? Les fenêtres avait-il était fermé ? Un gaz toxique avait-il était répandue ? Regardant Jazz et Jeza entrain discuter peut être sur comment tuer un djinn ou encore quel serait le meilleur moyen pour le castrer, le découper en rondelle et le donner comme pâté pour chien. Prenant la main de Savy il l’attira alors vers le « couple » faisant quelques pas de danse classique il ne lui manquait plus que le tutu rose et sûr il aurait une possibilité pour qu'il rejoint une troupe vu son niveau. Ainsi, Savy n'aurait aucune raison de ce plaindre, ils auraient dansé ou du moins vu Hermès «danser»

    HERMES – « Sinon jolies demoiselles vous savez que l’orgasme moyen d’un cochon est de trente minutes ? »


    C'est une certitude à l'heure actuelle: il était cuit. Cuicui. Oui et complètement mort aussi. Mais il pouvait voir de loin, un jeune homme qui avait la carrure parfaite du sauveur. Il manquait plus qu’il comprenne c’est appel au secours et qu’il vienne le sauver tel un prince sur son cheval blanc.

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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeSam 3 Mar - 17:31

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J’aurais pû me croire dans le passé. Me souvenant des soirées mondaines de la sorte qu’organiser maman. Chaque fois, je devais porter une tenue dans le même genre et me comportait comme une demoiselle bien élevée. Plus de parents. Plus de besoins de jouer à la petite fille parfaite. Mon verre à la main, je m’amuse à le faire passer d’une main à l’autre. Un jeu qui ne fait pas passer le temps, loin de là. J’aperçois Jazz qui arrive vers moi. Je me sens bien mieux quand elle est là. Je me sens moins étrangère dans ce pays. Je la regarde du coin de l’œil farfouillé dans son sac pour en sortir le fruit défendu. Le genre de petits plaisirs auxquels je ne peux résister. Et le pire est quand je mets le nez dedans, je ne peux pas en sortir. il semblerait qu’ils ont eu un prix de gros avec la fanfreluche et le crépon. Espérons que la nourriture ne sera pas dans le même style. Je souris et laisse ma main se faufiler à l’intérieur du paquet. Tout d’un coup, j’ai l’impression que la soirée va été moins longue, du moins je l’espère. peut-être que les convives ont aussi eu un prix de gros sur le crépon ! . J’éclate de rire et je dois dire qu’on a le droit à un spectacle d’incroyables robes, de chapeaux étranges, de costumes aux couleurs radieuses… comme si les gens avaient décidés de sortir du lot et faire ressortir leurs originalités avec des choses aberrants. Parce que oui, ça n’a rien d’élégant ou de spectaculaire. C’est même tout le contraire. « Tourne ton visage et tu verras le clou du spectacle. » C’était un couple. La femme ressemblait à une meringue avec une robe blanche et jaune canari. Une meringue au citron. Des plumes sortaient de son chignon. L’homme, tant qu’à lui, avait opté pour le look des vieilles années avec une chemise à fanfreluche d’un jaune encore plus jaune. Je me demandais bien où il avait pu trouver un tel accoutrement. Ils se croyaient surement au carnaval et non pas au bal de la saint-valentin. Un bal qui normalement être sous le signe de la classe et de l’élégance. C’était raté pour eux. Je finis ma coupe de champagne que je posais sur un plateau pour en reprendre une autre. Et puis tant pis pour la sobriété, de toute façon, les créatures n’allaient quand même pas sortir leur grand numéro ce soir. Bien qu’il fallait toujours s’attendre au pire avec eux. Se fondre dans la masse était quelque chose qu’ils aimaient faire.

Et voilà que le clou du spectacle arrivait. Etais-je encore dans l’un de ses cauchemars sordides qui me fait revivre une soirée comme celle-ci. Sinon jolies demoiselles vous savez que l’orgasme moyen d’un cochon est de trente minutes ? pourquoi il fallait que je tombe sur lui, pourquoi je devais supporter ceci. Le destin voulait me détruire au point de faire en sorte que ça soit lui en face de moi. Cette créature répugnante qui s’amusait de ses victimes en les détruisant à grand coup sur la tête. Le pire dans tout ça, c’est qu’il était accompagné d’une jeune femme. La pauvre, je la plaignais. En même temps, elle ne devait pas se douter une seule seconde de la vraie nature de l’homme ou si, si elle était comme lui. J’aurais voulu m’enfuir, de ne pas affronter son regard une autre fois. Seulement, je ne voulais pas qu’il voit qu’il avait gagné, qu’il va réussi à détruire le peu de chance que j’avais en moi. Je voulais lui montrer ma force. Alors là dans cette salle remplit, je me mis à me trémousser à l’inverse de la musique qui était entrain de passer. Une véritable pom-pom girl. En même temps, ce n’était pas difficile vu les mouvements qu’elle devait faire. Prenant la flute de champagne de l’un de mes voisins, je la tendais vers lui. Puis ne la lâchant pas, je le fis approcher de moi. « Tu crois tout de même que je vais t’acclamer de la sorte : Je veuuux un H -et donnez moi un H- je veuuux un E, je veuuux un R, je veuuux un M -et voilà un M- je veux un E, je veux un S : je veux Hermès ! Ouéééééé » murmurais-je tout près de son oreille en ne laissant rien échapper autours. Je ne tenais pas à ce que les autres sachent ce qui c’était passé et encore moins de la véritable identité de Hermès. C’était pour leur sécurité. Leur propre sécurité. Je n’étais pas folle au point de crier au monde entier que nous ne sommes pas les seuls à marcher sur notre pauvre terre. « J’aurais ta peau même si je dois sombrer avec toi. » Même si je m’attachais à personne vraiment, j’aurais tellement aimé pouvoir sentir la présence de Liam à mes côtés. En quelque sorte, il me calmait et rendait les choses plus naturelles, plus simples.
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A. Jazz Džeko
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeLun 5 Mar - 17:43


    ça va être une lonngguuue soirée… au moins elle a un paquet de M&Ms et quelqu’un avec qui rire des autres. Rire ou se moquer ? La frontière est mince, mais qu’importe. C’est fait : le tulle est à l’honneur ce soir. Un couple semblerait en être l’ambassadeur. sans doute veulent-ils relancer l’industrie du crépon et froufrou. Un petit rire lui a échappé à la vue DU couple, qu’on pourra nommer les ‘créponneux’. La soirée a mieux commencé que prévue mais…on lui arrache cette once de satisfaction, de surprise de pouvoir se sentir un peu à l’aise en société. Et c’est quelqu’un qui lui vole. Manquant de s’étouffer, une fois l’information gravé dans son cerveau, le verre revient à ses lèvres et cette fois, il ne resta plus rien après.

    Boire. Boire semble être l’atout de la soirée ainsi que la présence de Jeza. Attrapant un autre bonbon, elle le mange et en enchaîne trois autres. Faut que j’m’arrêtes sinon j’vais manger tout le paquet. petit, semblant inoffensif mais c’est additif. Ce qui l’est aussi c’est l’alcool, cependant pas pour la même raison. En l’alcool, Jazz cherche une échappatoire, la possibilité de passer un bon moment, l’espace d’un instant ralentir son cerveau et ainsi pouvoir s’amuser un peu. Mais ce n’est pas sain, elle le sait. Ce n’est pas pour autant qu’elle va s’arrêter. Le lendemain sera toujours difficile, mais pour ces quelques instants de paix, elle est prête à payer le prix.

    Son verre rejoint un plateau et, quelques secondes plus tard, elle parvient à en attraper un autre. Laissant glisser sur le verre ses doigts. Puis ce fut au tour du liquide de glisser. Ce n’était que le début. La colère commençant à la ronger. Une colère en grande partie dû à elle-même. La colère de s’être fait ainsi avoir par ses illusions et ce qui pourrait aussi être nommés sentiments, même si cela lui écorche la bouche. Elle qui s’était promis de ne jamais tomber, ne jamais se blesser pour « un truc aussi stupide qu’un soit disant sentiment ». La voilà en colère. Une colère qu’elle dissimule a la perfection excepté son regard. Un regard qui s’est durcit. S’ajoutant, quelques secondes et un petit sourire, amer se dessine sur ses lèvres.

    C’est tout ce qu’il a à dire ? Elle reste stoïque, préférant déguster deux petits bonbons avant de remettre le paquet à sa place. Il parait qu’il y n’y a rien de plus énervant que d’ignorer. Alors, elle l’ignore et préfère boire un peu plus. « je vais tenter de me sociabiliser. » Son sourire s’agrandit, mais il est adressé à Jeza. Elle s’éloigne, observant les autres, les couples. « les heureux ». Les pensées commencent à l’envahir, alors une gorgée de plus. Soudain quelqu’un apparaît sur son côté, le jeune homme de tout à l’heure.

    Il lui sourit, un peut trop à son goût. Il commence à parler et rapidement ils finissent par danser. Obligée de délaisser son verre elle se retrouver coller à ce quasi inconnu. Bon… au moins il est charmant. Crochetant son regard au sien, du mieux qu’elle peut, elle tente d’échapper à ses pensées. Et elle y parvient, l’alcool aidant. Un sourire re-né, sincère ou du moins en partie.

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Savannah E. Johnson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMer 7 Mar - 21:38

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Il ne voulait pas danser. Il était chou. Comme si c’était une question qu’elle lui avait posée. Comme si elle avait, à un quelconque moment, insinué qu’il avait le choix. Comme s’il ne la connaissait pas suffisamment pour en avoir pleinement conscience. Mais il semblait l’avoir compris puisqu’il lui prit la main… Et l’entraina pour à peine quelques pas de danse vers deux jeunes femmes au moins dix fois plus jolies qu’elle. Serait ce de la jalousie que l’on sentirait presque poindre sous ce long soupir mi agacé mi désespéré ? Sans nul doute, et pourtant il ne lâchait pas sa main tandis qu’il abordait ses deux ‘amies’ avec la classe d’un alcoolique notoire. Savannah se mordit la lèvre. La boisson avait déjà eu un meilleur effet sur Hermès. La phrase sur l’orgasme des cochons acheva de la dégouter de lui. Pour la soirée. Elle lâcha sa main, et songea qu’elle avait eu raison. La brune plantureuse au physique de mannequin attrapa Hermès par on se savait où. Et Savannah n’avait guère envie de le savoir.

« Je rêve… » marmonna t’elle en tournant les talons.

Elle n’était ni jalouse ni possessive envers lui. Ils n’avaient pas une relation exclusive, loin de là. Ils n’avaient même pas de relation. Ils n’étaient rien, seulement deux êtres qui se détestaient mutuellement. C’était en tous les cas ce qu’ils se répétaient à eux même constamment. C’était le cas pour Savannah, tout du moins. Elle soupira. Ce qu’il pouvait l’agacer !!! Elle le fixa un long moment. Elle avait envie. Vraiment très envie. De jouer la pom pom girl du quaterback. Hermès n’était VRAIMENT pas amusant quand il était saoul. Enfin, pas toujours. La dernière fois, dans la voiture, ça n’avait pas été la même chose. Elle se mordit la lèvre. Il allait payer cher cet affront. Tournant les talons, elle vagabonda dans la salle, observant les convives. Il lui fallait une nouvelle proie. Enfin, n’importe quel type pas trop moche et pas trop ivre qui pourrait éventuellement faire regretter à Hermès de l’avoir délaissée. Le seul qui lui sembla potable avait l’air bien trop dans ses pensées pour que ça vaille la peine qu’elle ne se décarcasse. Après tout, elle avait bien quelques ex qui pourraient la dépanner ce soir.
C’est à ce moment qu’elle vit Sora. ENFIN ! Mais en plutôt charmante compagnie. Un grand brun, dont le visage ne lui était pas totalement inconnu mais qu’elle n’arrivait pas à remettre. Et vu la façon dont ils se parlaient et se regardaient, leurs gestes l’un envers l’autre, ils étaient proches. Très proches. Peut être même plus que de très bons amis. Savannah sourit. Il était temps que Sora se trouve quelqu’un. Rester seule, à se morfondre, n’était vraiment pas bon. Elle avait encore largement l’âge de refaire sa vie. La jeune femme pouffa toute seule. Si son aînée l’entendait parler ainsi, elle aurait sans le moindre râlé contre elle. Attrapant une flûte au passage d’un serveur armé d’un plateau, elle but une gorgée en grimaçant. Et en maudissant Hermès pour lui avoir fait miroiter mille délices charnels qu’elle n’aurait pas ce soir là.
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Santas
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeSam 10 Mar - 22:16



« Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste.»
Son coin sombre lui permettait de pouvoir voir son environnement, d’étudier ses petits êtres humains si fragiles. Il y avait dans le lot bien des êtres surnaturels. Santas ressentait cette sensation étrange qui lui permettait de faire la différence. D’une main, il fit un petit geste. Il était temps. Il était temps de voir apparaître ce magnifique cœur rouge. Lentement. Très lentement. L’objet fut déroulé. Au début, les gens semblaient croire que la femme était en vie et qu’elle allait s’enlever du cœur. Mais dès que quelques gouttes de sang tombèrent sur le visage des participants, des cris. Santas se frotta les mains fière de sa réussite. C’était majestueux. Pas sa meilleure performance mais l’une de ses meilleurs. Rien n’était terminé. Ce n’était que le début de sa soirée de folie. Il avait découvert quelques secrets bien gardés sur certaines personnes. On ne garde jamais de secrets avec Monsieur le démon. il savait tout de tout et de tout le monde.

Cette fois, il avança dans la salle. Il s’approcha d’une première demoiselle. Personne ne se souciait de moi. Avec délicatesse, je glissais un papier blanc dans le creux de sa main. « Ta vie en a connu des rebondissements Savy. Sais- tu quoi d'autre rebondi ? Toi dans ta voiture ayant une nuit de folie avec le charmant Hermès. Quelques photos et un petit enregistrement de vos galipettes. Fais gaffe que cela ne circule pas. Qu’est-ce qu'elle penserait la grande soeur ? » Il aimait jouer à ce genre de jeu car la panique naissait chez les gens. Ils cherchaient chaque fois d’où venait ce mot et comment on pouvait en savoir autant sur eux. Elle n’était pas seule. Je ne pouvais pas passer à côté de ses deux. C’est dans la poche de son torse que je déposais mon petit courrier surprise. Il pensait qu’aucun démon ne connaissait son petit statut de créateur de l’organisation. « Elle a de très jolis cheveux, à tel point qu'il nous fut impossible de partir sans lui en dérober une petite mèche. Sa jolie crinière brune en a pris un vilain coup, mais bon. Les cheveux ça repousse au moins. La prochaine fois cela pourrait être pire ... » Il aurait pû concentrer sa petite folie sur une seule. Mais une seule, c’était trop facile. « Tu as perdu beaucoup d'être chers dans ta vie. Ton mari, ton enfant. Dis-moi qu'est ce qu'il penserait ton mari en te voyant dans les bras d'un autre ? Et puis fais gaffe qu'il ne lui arrive rien au petit nouveau comme on dit jamais deux sans trois. » Peut-être qu’ils ne croiront rien à ses petits mots. Et c’était encore plus marrant de les faire souffrir au fur et à mesure. Il se déplaça encore jusqu’à se trouvait à côté d’un homme et d’une femme. L’un d’eux n’était pas du tout humain mais ça n’empêcha pas Santas de s’en prendre à lui aussi. Et hop dans la poche de sa veste. « Monstre. Un mot que tu connais trop bien surtout quand ta chère mère ne cessait de te le cracher au visage. Mais tu en es un Hermès. Ce sang coule dans tes veines. Petit monstre qui aime passer ce mal sur les autres. Ca ne changera rien. Tu ne seras jamais un petit humain normal. Par contre, il y a bien un truc que tu es : un mortel. » Face à la demoiselle, il souria et déposa le papier dans sa main aussi. « Regarde cette photo. Une très jolie photo, une photo de famille. Vous avez l'air si mignon et heureux tous ensembles. Ta mère, ton père et toi. Oh et je suis désolé pour les trous à la place des visages, mes cigarettes me glissent des mains ces derniers temps. Tu pense que tes parents sont fiers de toi d'apprendre ce que tu fais non ? Tuez des gens. Oh pardon je veux dire des monstres bien sûr et imagine si quelqu'un apprenait que tu faisais parti d'une organisation. » Plus que deux et le quota serait suffisant. Il ne fallait pas non plus être trop gourmand. La gourmandise est un vilain défaut. C’est dans son décolleté que Jazz eut le droit à son petit mot. Le mettre dans la main, ça devait trop ordinaire à son gout. « Tu sais un peu éméchée et tu ferais de jolie chose avec ta langue sur autre chose que des bonbons. Ne fais pas la susceptible on c'est très bien que la petite fille innocente et pure n'est qu'un rôle. Oh sinon cela n'est pas un rôle et que le plaisir des sucreries viendrait de ton pays natal. La Bosnie ? » il glissa dans un coin opposé de la salle. Et il regarda le vampire quelques instants. « Regarde cette nuque, ne voudrait tu pas posé tes lèvres douces sur ce cou ? Sentir son odeur et effleurait sa peau de ta langue ? Cette faim qui te ronge l'estomac ne voudrait tu pas la rassasié avec elle ? Y planter tes dents pénétrant sa chair dans une douleur atroce ? Car c'est ainsi que la fin arrivera. N'oublie pas les contes de fée n'existe pas et si cela exister tu ne serais que le loup qui mangerait le chaperon rouge. » Santas n’avait jamais renier son destin de démon. Il avait même pris la chose à bras ouverts. Et ce soir, il aimait pouvoir avoir entre les mains autant de pouvoir.
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D. Soralyne Johnson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeSam 24 Mar - 15:15

Sora Ҩ Valentine's time
« La lumière nous fait garder espoir, mais quand les ténèbres nous envahissent, la peur raplique à coup sûr... »


"Alleeeez Savy! Viens avec moi à ce bal. Juste pour cette fois. Il y aura plein de gens, et tu vas t'y amuser. Peut-être vas-tu y trouver ton prince charmant, cette fois. Et puis ça ne peut pas être pire que la fête de l'oncle Arnold il y a cinq ans. Il peut pas y avoir pire. Alleeeez! Je t'aiderai à choisir une robe et tout! J'en payerai même une partie, s'il le faut. Mais par pitié, me laisse pas toute seule pour allez à ce bal de la Saint-Valentin!"

J'avais dû supplier ma soeur pendant je ne sais pas combien de jour pour qu'elle accepte enfin de venir me tenir compagnie durant le bal. Pas que j'y serais particulièrment seule, non, Peter y serait aussi, mais la présence de Savannah a mes côtés me rassurerait sans doute un peu de la savoir auprès de moi, plus que n'importe où d'autre dans la ville, aucunement à l'abris des créatures. J'avoue, peut-être que l'idée de l'emmener avec moi était ridicule, mais je voulais passer un peu de temps avec ma soeur, la négligeant trop autant avant que maintenant. Je sens qu'un jour, je devrai faire un choix entre l'université et l'Organisation, et j'ai comme l'impression que cela va être un des pires moments de ma vie, même si ce ne sera pas le pire.

"Tu sais qu'il va falloir que nous y allions, l'Organisation, je veux dire, pour surveiller le tout? Une vonne partie de la population de Baltimore y sera, au bal de la St-Valentin. Et si on dit humains en fête, on dit aussi cératures en fête. Il faut qu'on aille garder un oeil sur eux. Pas le choix. Même si c'est le bal de la St-Valentin. Surtout celui-là. Des baisers mortels. Bon sang, j'ai pas envie d'y aller. Tu viendras m'y rejoindre, Peter?"

Je lui avais dépité tout cela d'une traite, quelques semaines avant aujourd'hui, le coeur gros parce qu'Allan ne m'y accompagnerait pas, mais le coeur léger sachant que j'y rejoindrais Peter. La sentation avait été étrange dans mon coeur, mais j'avais passé par dessus, me faisant la réflexion que je devais protéger tous les pauvres humains d'une possible mort pour le grand soir de la Saint-Valentin.

"Tout semble être en ordre. Étrange quand même qu'il n'y ait pas rien eu encore. M'enfin, j'avoue que cela ne fait pas longtemps que je suis arrivée, mais tout de même.. J'aime beaucoup ton costume, Peter. Très élégant."

Replaçant une des mèches de ses cheveux, je lui souris. Ce n'était probablement pas le lieu le plus approprié ni le moment le plus approprié, mais j'avoue envie de lui donner un peu de tendresse. Juste un peu, parce que j'en avais envie. Pour une des rares fois en cinq ans, j'avais envie d'oublier, juste pour cette soirée, ma douleur et ma peine. Vivre le moment présent. En paix dans un monde en paix. Ce n'est pas tant demander, si?

"Tu as perdu beaucoup d'être chers dans ta vie. Ton mari, ton enfant. Dis-moi qu'est ce qu'il penserait ton mari en te voyant dans les bras d'un autre ? Et puis fais gaffe qu'il ne lui arrive rien au petit nouveau comme on dit jamais deux sans trois."

J'étouffai un hoquet de stupeur et me retournai vers Peter, attranpant sa main au passage pour la serrer entre mes doigts tremblants. La peur au ventre, je murmurai, certaine qu'il m'entendrait malgré la tumulte.

"Il faut l'arrêter, Peter.. Il faut vraiment l'arrêter.. Il m'a dit que tu allais probablement mourir.. Parce que je suis avec toi. Tout est de ma faute, je suis désolée.."

Je retenais mes larmes avec difficulté. Il fallait que je sois forte. Mais entendre une telle possibilité venant de quelqu'un d'autre me faisait peur, tellement peur. S'il mourait, qui me resterait-il? Ma soeur et mon chien. Quelle ironie.

HS. Totalement sorry du retard, les gens :S

Spoiler:
fiche par century sex.



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Liam A. Campbell
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeLun 16 Avr - 22:51

La soirée continuait. De plus en plus de gens prenaient leur place sur la piste de danse déjà bien utilisé jusqu'ici. Qui aurait pu croire qu'une fête si futile que la saint valentin pouvait attirer et emballer tant de gens. Les filles en étaient les plus friandes. Quant aux hommes, la plupart venaient dans ce genre de soirée dans l'espoir de trouver une femme à croquer pour une nuit. Bien qu'ici il n'y est pas grand-chose à se mettre sous la dent. Si ce n'est quelques femmes déjà saoul et qui faisait le tour de la salle en emballant tous les types grâce à un petit clin d'œil. Pas de quoi s'emballer. De mon côté, j'étais prêt à partir. Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris de venir, pourquoi avais-je crus que je pourrais trouver Jeza ici? C'était impensable. Voyant un serveur passer, je pris une coupe de champagne au passage. Peut-être qu'avec un peu d'alcool dans le sang, la soirée me paraitrait bien plus attrayante. C'est quand j'allais enfin reprendre la route que mon regard se stoppa d'un seul coup. Comme si j'avais vu un fantôme. Au lieu de ca, c'est Jezabel qu'il y avait à quelques mètres de moi. Tout était paisible aux alentours, tout avaient l'air de se passer bien. Mais une fois que mon regard s'était accroché à elle, je ne pouvais plus le détourner.

« Regarde cette nuque, ne voudrait tu pas posé tes lèvres douces sur ce cou ? Sentir son odeur et effleurait sa peau de ta langue ? Cette faim qui te ronge l'estomac ne voudrait tu pas la rassasié avec elle ? Y planter tes dents pénétrant sa chair dans une douleur atroce ? Car c'est ainsi que la fin arrivera. N'oublie pas les contes de fée n'existe pas et si cela exister tu ne serais que le loup qui mangerait le chaperon rouge. »

Sur le coup, je refermai brusquement ma main sur ma coupe de champagne la brisant d'une facilitée enfantine. Mon premier réflexe fut celui de vérifier que personne n'avait rien vu, ça aurait été embêtant. La seconde fut de relever les yeux pour regarder autour de moi l'air moins sûr d'un seul coup. J'aurais mieux fait de rester chez moi, ou de passer une soirée de plus au cimetière pour me changer les idées, ce silence me manquait à cette heure précise. J'avais cette impression étrange de devenir maboule. Cette impression qui vous fait bien ressentir que vous n'êtes pas comme les autres, que vous être hors du commun alors qu'au fond de vous vous faite tout, absolument tout pour oublier ce détails. Détail qui change pourtant votre vie d'une façon étrange. Ou alors c’était ma conscience qui me jouait des tours. Dans tous les cas ça ne me plaisait guère. C'était comme un vieux disque passé en boucle dans ma tête, un disque qui ne s'use jamais.

Puis mon regard revint sur Jezabel maintenant accompagné. Mes yeux ne purent s'empêcher de descendre sur sa nuque, la scrutant dans sa totalité comme pour n'oublier aucune des saveurs qu'elle pouvait renfermer. Je frémis à cette pensée et posai les bouts de verres sur la table ni vu ni connu, ils croiront que quelqu'un l'avait simplement faite tomber par terre. Et je m'en sortirais bien, comme toujours. Jezabel était alors accompagné d'un homme, plutôt pas mal d'un point de vue tout à fait féminin. Je me mis en route pour aller à leur rencontre, le chemin qui nous séparait n'était que très court et je m'étonnais de ne pas avoir sentis sa douce odeur plus tôt. L'homme avec qui elle était m'inspirait tout sauf de la confiance. Je ne pouvais l'expliquer, c'était simplement... un pressentiment. Me frayant un chemin j'arrivais enfin à leur hauteur. Me positionnant de sorte à être face aux deux, je lançai à l'homme le plus naturellement possible.

« Je vous emprunte la jeune femme un instant. »
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Hermès T. Revenge
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMar 17 Avr - 15:13

    Hermès n'avait qu'une envie en ce moment même : Sauter par la fenêtre en criant « I am fruittttt » et s'il en sortait vivant, peut-être partir en Alaska élever des pingouins rastas. Bordel, mais qu'est que c'était que ce délire bien digne d'un teen-soap américain. Déjà qu'il avait du mal à respirer lorsqu'il voyait Jazz, la voir en robe de soirée, sexy à souhait ça lui donnait des putain de crises de tachycardies aigües. Qu'est qu'il était censé faire? Parler à Jazz comme si de rien n'était, ploter Savy, se jeter aux genoux de Jeza et lui baiser les pieds devant un Liam qui serait bien perplexe pour lui demander de ne rien révéler au deux femmes ? Ou bien encore afficher un sourire radieux et leur annoncer que l’orgasme moyen d’un cochon est de trente minutes ?

    J’étais totalement désemparé face à toute cette situation qui me dépassait. Cette scène devait bien être qu'un mauvais rêve au fond. C'était si absurde, voir trop cliché, que ça me donnait la nausée. Mais aussi parce que c’est foutrement bizarre et l’ambiance est à chier. On dirait que la névrosée, la perverse et la psychopathe vont me sauter à la gorge et moi j’ai l’air tendu comme un piqué. Mais il valait mieux relativiser. Non, cette scène n'était absolument pas absurde. Non tout cette soirée n'était pas en fin de compte qu'une vaste comédie burlesque et grotesque, non tout allait bien pour le meilleur des mondes en ce moment même. J’aurais tout de même bien aimé avoir un Pangloss en ce moment même capable de me convaincre par ses qualités de rhéteurs que ceci devait arriver, et que de toute façon, la situation ne pouvait pas être autrement et que par conséquent elle était nécessairement bonne et parfaite. Et que le faite d’entendre Jeza faire la pompom girl prouvait que la situation n’était pas si mauvaise et que j’avais une chance de m’en sortir. Ainsi, Jeza ne devait pas être la fille rancunière et qui allait m’attacher pour me faire subir milles et une torture pour l’avoir … fait une mauvaise blague. Ce n’était que ça une mauvaise blague car jamais –ô grand jamais- je n’aurais pu abuser d’une si jolie demoiselle. J’étais le sauveur de ses dames.

    L‘un contre l‘autre au milieu de la salle, résistant ensemble pour garantir la longévité de leur bonheur. Ils étaient beaux, ils étaient si touchants. Leurs silhouettes se serraient l’une contre l’autre. De dos, on aurait une toile. L’aplat de leur corps serait pâle et doré, réfléchissant la lumière qui se mirait sur leur torse. Représentant la douceur de cette découverte. La femme murmurant à l’oreille de son homme surement tout ce qu’elle s’apprête à faire ce soir, l’homme passant sa main sur sa taille pour ne pas briser ce rapprochement. Le tout formant un cœur au milieu du tableau, comme s’ils en étaient le centre. Voilà. Ils seraient l’allégorie de l’amour, et leurs grands yeux émerveillés seraient la flèche de Cupidon. Autour, il n’y aurait que du blanc, purifiant la toile de son obscurité dans les coins de la pièce. Enfin, c’est-ce qu’un tiers personne aurait put croire de loin car n’y l’un ni l’autre ne sont épris de sentiment. « J’aurais ta peau même si je dois sombrer avec toi. » Et surtout pas d’un sentiment amoureux.

    Mais voilà, la situation devenait vraiment critique. Jeza voulait sa peau et j’avais peur qu’on perce mon horrible secret. J’avais beau vouloir dissimuler « mon délit » en apaisant l’ambiance, en vain. Face à ces grands esprits, je ne pouvais rien cacher. Mais pour un suivit plus facile de l’histoire…rappelons-nous un peu la situation. Donc, dans la salle se différenciaient honorablement cinq êtres vivants, un brun, un poilu, une névrosée, une perverse, une psychopathe.

    Dressons par ordre croissant d’importance un bref portrait de ces jeunes animaux de deux ou quatre pattes.

    1° : Jeza (la psychopathe) : Comme le disait si bien Hermès, cette jeune femme est une créature abjecte et terrifiante. Elle faisait partie de la liste des espèces nuisibles à la société que la loi Hermesienne autorise à exterminer.
    2° : Savy (la perverse) : Nous pouvons aussi la surnommer la « crazy bitch » qui le nombre incalculable de conquête à son actif peu faire frémir de jalousie certaines. A raison de 4-5 par semaine, son régime alimentaire est démesuré.
    3° : Jazz (la névrosée) : Affection psychiatrique se caractérisant par des troubles du comportement dont le malade est conscient, mais qu'il ne peut dominer.
    4° : Liam (le poilu) : Il n’est qu’un homme parmi tout homme mais dans cette situation, il est une arme pouvant servir à la survie de Hermès. Il est sa Catwoman des temps modernes prouvant sa souplesse en arrivant plus vite que l’éclair pour venir le sauver des griffes de la psychopathe.
    5° : Hermès Revenge (la victime) : Parce qu'il fallait bien un gentleman pour accompagner ces demoiselles, ce magnifique, sexy, intelligent jeune homme qui ne manquerait pas une occasion pour être franc et affirmer clairement ses actes.

    Son prince charmant arriva sur son cheval blanc pour le sauver de ses folles dingues et on pouvait vite remarquer qu’il n’avait pas mon charisme et mon charme fou puisque dès son arrivait, il fit fuir toutes les demoiselles. Et en prime de ça il voulait aussi que je dégage pour le laissais conclure avec son jouet. « Le saumâtre »

    Mais son clavaire était loin d’être terminé. Quel crime avait commis Hermès pour subir ça ? Quelle sorcière avait-il excité pour être maudit de la sorte ? Quel démon pervers avait-il croisé pour être châtié ainsi ? Il venait de recevoir un petit papier dans sa poche de sa veste : « Monstre. Un mot que tu connais trop bien surtout quand ta chère mère ne cessait de te le cracher au visage. Mais tu en es un Hermès. Ce sang coule dans tes veines. Petit monstre qui aime passer ce mal sur les autres. Ca ne changera rien. Tu ne seras jamais un petit humain normal. Par contre, il y a bien un truc que tu es : un mortel. »

    La soirée s’annonçait passionnante …
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Savannah E. Johnson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeVen 20 Avr - 14:04

Spoiler:

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Savannah sursauta en sentant qu’on glissait quelque chose dans sa main. Mais avant qu’elle n’ait pu se retourner, le mystérieux messager avait disparu, ne laissant dans sa main qu’un papier blanc plié en deux. Elle posa son verre sur le plateau du premier serveur qui passa près d’elle et déplia la feuille. Elle dut lire plusieurs fois l’élégante calligraphie pour le croire.

Citation :
« Ta vie en a connu des rebondissements Savy. Sais- tu quoi d'autre rebondi ? Toi dans ta voiture ayant une nuit de folie avec le charmant Hermès. Quelques photos et un petit enregistrement de vos galipettes. Fais gaffe que cela ne circule pas. Qu’est-ce qu'elle penserait la grande sœur ? »

Ce ne pouvait être vrai. C’était forcément une plaisanterie, une blague douteuse du plus mauvais gout. Tout à fait le style de l’autre personne concernée. La jeune femme était encore moins à l’aise que lorsqu’elle était arrivée. Elle se sentait blême, et devait l’être. Des photos et une sex tape. Vraiment le dernier de ses fantasmes, mais pour Hermès, qu’en était il ? Si c’était lui, il allait vraiment passer un sale quart d’heure et elle se fichait pas mal de l’endroit où ils étaient. Jetant un regard circulaire à la salle, elle l’aperçut à l’autre bout. Elle marcha d’un pas décidé vers lui, attrapant son bras pour l’entrainer à l’écart.

« C’est quoi ça… »

Mais sa voix mourut dans sa gorge quand elle vit qu’il avait une missive semblable à la sienne dans la main. Probablement le même message qu’elle. Mais elle n’avait pas envie de vérifier. Elle avait seulement envie de vomir. Elle jeta un regard aux convives et constata qu’ils n’étaient visiblement pas les seuls à avoir eu un désagréable petit courrier. Elle lâcha le bras d’Hermès, dépitée. Il n’était pas assez intégré à la société pour tout savoir sur tout le monde, spécialement les little dark secrets. La jeune femme soupira. Il ne manquait plus que ça.
Une vague clameur et des cris étouffés d’horreur emplirent soudainement la salle. Savannah suivit les regards. Un immense cœur était lentement descendu. Elle comprenait l’horreur collective. Ce machin était d’un kitch absolument écœurant. Mais lorsqu’elle y jeta un coup d’œil plus attentif, elle vit un corps. De femme. Elle crut d’abord que c’était un mannequin, ce qui aurait été du plus mauvais goût. Mais elle réalisa rapidement que ça n’avait rien de faux. C’était bel et bien un cadavre de femme qui était accroché à cet horrible cœur.

« Oh seigneur… » marmonna t’elle en mettant une main sur sa bouche avant de détourner la tête.

C’était la première fois qu’elle voyait un cadavre et espérait bien que ce serait la dernière. Elle attrapa la main d’Hermès. Non pas qu’il soit la première personne sur sa liste de ceux qui pouvaient la rassurer, il était surtout la personne qu’elle connaissait qui était la plus proche physiquement.

« Emmène moi loin d’ici… »
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Jezabel A. Udinov-Wilson
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MessageSujet: Re: le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.    le bal de la saint-valentin. ▷ sujet réservé.  I_icon_minitimeMar 8 Mai - 10:00



Je ne me sentais peut-être pas à ma place dans cette robe, cependant, j’étais sûre de ne pas ressembler à une courge comme Jazz n’hésita pas à me faire remarquer. En même temps, ils n’avaient pas l’air d’avoir honte d’eux ou bien de se sentir pas à leur place. On pouvait les envier pour cette façon qu’il avait d’agir. Je perds ma camarade et me retrouve avec un Hermès en face de moi, un Hermès en compagnie d’une demoiselle. Je ne pouvais m’empêcher de lui faire ressentir ma haine. Je ne suis pas du genre à faire comme si de rien n’était. J’ai besoin de lui faire savoir et de lui montrer que je n’ai aucunement peur de lui. Il peut très bien faire comme de rien, n’était mais pas moi. J’allais faire de cette soirée, son pire enfer. Et la première chose que j’étais prête à faire, c’était d’annoncer à la demoiselle à côté de lui quel genre d’homme, il était. Ça serait peut-être dur de lui faire comprendre quelle ordure, il était. Surtout qu’elle était une humaine ordinaire. Je ne l’avais jamais croisé à l’organisation. Donc pour elle, les créatures ne devaient pas exister. Je détestais faire rentrer la noirceur dans la vie de quelqu’un, mais je ne pourrais supporter de voir dans les journaux qu’elle a été morte parce que je n’ai pas eu le cran de lui dire. Je regarde cruellement Hermès avant de me tourner vers elle. «Je vous emprunte la jeune femme un instant. » Sa voix vient mettre fin au léger silence qui s’est installé. Un léger sourire se dessine sur mon visage. Il est vrai que je voulais faire la peau à Hermès, seulement, je préférais passer la soirée avec Liam. Seulement, j’avais un devoir de protection par rapport à tout ça. J’étais ici sous les ordres de l’organisation et non pas, pour m’amuser avec lui. Je m’éloignais avec lui quand un objet se mit à descendre au centre de la salle. Je fis une grimace en apercevant ce cœur. Horrible de mettre un tel truc à une soirée. C’était tout bonnement ignoble. Pourtant, ce n’était pas un cœur ordinaire. Le corps en sang d’une demoiselle avait été installé au centre. Pas de cris sortant de ma bouche. Pas de grimace. J’étais plutôt concentrée sur le cadavre. Son cou, pas de morsures. Son cœur, pas enlevé. Ce n’était ni l’œuvre d’un vampire et encore moins un loup-garou. De toute façon, il n’y avait qu’un démon pour agir de la sorte. Mon regard se faufila dans la salle à la recherche d’une personne qui montrerait un magnifique sourire ou de la joie. Les créatures aimaient se délecter de leurs spectacles. Je sentis quelque chose dans ma main. Un morceau de papier. Regarde cette photo. Une très jolie photo, une photo de famille. Vous avez l'air si mignon et heureux tous ensembles. Ta mère, ton père et toi. Oh et je suis désolé pour les trous à la place des visages, mes cigarettes me glissent des mains ces derniers temps. Tu pense que tes parents sont fiers de toi d'apprendre ce que tu fais non ? Tuez des gens. Oh pardon je veux dire des monstres bien sûr et imagine si quelqu'un apprenait que tu faisais parti d'une organisation. Les quelques lignes étaient tout bonnement tout ce que je cachais à tout le monde. Personne ne connaissait l’histoire de mes parents. Et encore moins ce que je faisais. Une certaine panique se lisait sur mon visage. Je respirais un bon coup et ça me vint à l’esprit. Il n’y avait qu’une personne qui savait, qui connaissait tout ça. Froissant le morceau de papier, je l’insérais dans le haut de ma robe. Là où personne ne pourrait le trouver. Je regardais Liam puis me dirigeais vers l’horreur de la nature. Il était là dans son costard à faire comme si de rien n’était. Je n’y croyais pas qu’il pouvait oser faire ça. Me faire ça en public. Il n’avait pas à parler de mes parents, à poser cette question. Je me vengeais. Je me vengeais afin de rendre la pareille à ce qui leurs avaient été fait. Ils ne méritaient pas de mourir. Surtout pas comme ça. Une fois que je fuis en face de lui, mon poing partit tout seul. Je vins le frapper en plein visage sous le regard de la foule. Je n’avais que faire ce qu’ils pourraient dire. « Sale ordure ! Tu mérites de bruler en enfer. » Je secouais mon poing endoloris par mon acte. Serrant mes doigts, je pouvais dire que ça m’avait fait du bien. ça n’avait pas dû lui faire aussi mal que je l’aurais voulu mais ça montrait à quel point, je le détestais et à quel point, j’allais le détruire. Et oui, ça sera le cas. Mais je ne le ferais pas rapidement. J’allais le détruire lentement et cruellement.
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